Wallace, Edgar

janvier 1926 : The Man from Morocco.
L'Homme du Maroc (1934), traduit pa S. Marval, illustration de R. Parry, collection "Détective" n° 1, Gallimard.



Ferdinand Carston, neuvième baron de Creith et sa fille Lady Joan, totalement désargentés vivent dans un manoir, hélas vendu à Ralph Hamon, homme d'affaires véreux dont ils sont obligés de supporter la présence. Celui-si caresse l'espoir d'épouser Joan.
A quelques centaines de mètres, une ferme a été acquise par James Lexington Morlake, dont nous apprenons immédiatement qu'il est l' "Homme Noir" grand cambrioleur de banques depuis une dizaine d'années et que toute la police du pays recherche.
Un mystérieux contentieux oppose James et Ralph, aussi pour se débarasser du voleur, Ralph lui tend un piège avec l'aide du policier corrompu Marborne.
Heureusement le capitaine Julius Welling démontre au cours du procès qu'il s'agissait d'un coup monté et Morlake est donc relaché.
L'action nous emmène alors à bord d'un yacht attaqué par les barbaresques, tout le monde finit au Maroc où Joan est enlevée par les Maures, dans la plus grande tradition, pour épouser de force l'infâme Ralph.

Le roman se présente sous la forme de 68 chapitres pour 254 pages, très certainement tel qu'il a été publié en feuilleton dans je ne sais quel journal.
Il n'a donc pas dû être relu et souffre des incohérences auxquelles Edgar Wallace nous a habitué.
Cependant c'est une belle histoire, peu vraissemblable, elle ne devait déjà pas l'être en 1926, qu'importe si nous y trouvons notre plaisir, ce qui est le cas.

The Black (Original title: The Man from Morocco )


Je viens de trouver, sur le net, un résumé de ce livre :

Citation :

Parce que un marin inconnu a été assassiné sur un chemin désert, un diplomate américain devient le cambrioleur le plus fameux d'Angleterre.

un autre :

Citation :

Depuis dix ans, "The Black" a commis.ses vols audacieux, et depuis dix ans Jim Morlake a cherché à comprendre le mystère du marin inconnu trouvé mourant sur la route de Portsmouth.
Ces mêmes années, un financier peu scrupuleux, qui vend en Angleterre comme au Maroc, a conservé un dangereux document. Il commet une fatale erreur quand il pense qu'il a acheté Lady Joan Carston en achetant le château de son père car Lady Carston a des idées bien à elles.
Quand Jim Morlake.monte au créneau contre le financier, "l'Homme du Maroc" réagit violemment. Alors le mystère se dévoile dans la torride ville de Tanger où toute l'affaire avait commencé.

Ceci pour montrer comme d'un même livre, il est possible de tirer différents ressorts
Même s'il est assez difficile à trouver, n'hésitez pas à le lire,
ne serait-ce que pour comparer ces différents résumés, sans oublier le mien.

En attendant de commenter les Zodiaques qui sont tellement difficiles à rassembler,
je me contente des Edgar Wallace

mars 1926 : Sanders ou Mr Commissioner Sanders.
Sanders (1935), traduction de T. Thomassin, illustration P. S (?), "Les Meilleurs Romans Etrangers", Hachette.




recueil de nouvelles :
La magie de la peur (The magic of fear)
Le balai neuf (The clean sweepers)
L'homme très bon (The very good man)
Les femmes parlent (Women will talk)
La sainte (The saint)
L'homme qui haïssait Sheffield (The man who hated Sheffield)
Les îles de la Joie (The joy seekers)
Le jeu de balle (The ball game)
Le sage (The wise man)
La chanteuse (The sweet singer)

Les histoires consacrées à "Sanders & co" comprennent dix recueils de nouvelles et deux romans.
Celui-ci est le neuvième, ou est-ce le dixième, et hélas le seul traduit en français.
Le commissionnaire Sanders, aidé du capitaine Hamilton et du lieutenant Tibbetts, perçoit les taxes, fait régner l'ordre et une justice expéditive sur un Congo anglais que je situe mal
le long d'une rivière Zaïre, bordé au nord par une frontière avec une colonie française.
En fait le véritable héros de ce recueil est le lieutenant surnommé Squelette, homme assez simple et très anglais, qui communique son savoir aux natifs, ainsi il leur apprend a jouer au rugby pour régler un problème de tribus.
Dans "L'homme très bon" il explique à une demoiselle anglaise que son fiancé, bandit notoire qu'il vient de faire pendre, était un homme extraordinairement bon et courageux, un de ses meilleurs amis.
Dans "Les Iles de la Joie", il démasque des amants qui veulent le faire passer pour un somnambule meurtrier.

Notons l'incompétence du traducteur,
qui confond crue et décrue, football et rugby, ponçage et pochoir,
pour ne citer que quelques unes des perles que j'ai relevé.

juillet 1926 : The Hairy Arm ou The Avenger.
Le Vengeur (1930), "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber
Le Vengeur (1993), in Edgar WALLACE Tome 1, Collection : Les Intégrales du Masque, Édition : LIBRAIRIE DES CHAMPS-ELYSEES



Je ne l'ai pas, même pas un scan, et j'ai toujours refusé d'acheter l'Intégrale.
arzam, ou Dave peut-être ?

Parce qu'en plus il faut les lire ?

Dr Mabuse a écrit:

juillet 1926 : The Hairy Arm ou The Avenger.
Le Vengeur (1930), "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber
Le Vengeur (1993), in Edgar WALLACE Tome 1, Collection : Les Intégrales du Masque, Édition : LIBRAIRIE DES CHAMPS-ELYSEES



Je ne l'ai pas, même pas un scan, et j'ai toujours refusé d'acheter l'Intégrale.
arzam, ou Dave peut-être ?

J'ai un exemplaire mais pas de scan

Léon Rude

Citation :

J'ai un exemplaire mais pas de scan

ça tombe bien, moi j'ai le scan mais pas d'exemplaire

je l'avais déjà posté d'ailleurs

arzam a écrit:

je l'avais déjà posté d'ailleurs

Merci, j'en avais le souvenir mais je ne l'avais pas retrouvé

septembre 1926 : The Yellow Snake.
Le Serpent jaune (1937), "Les Meilleurs Romans Etrangers", Hachette.
Le Serpent jaune (1946), « L'Enigme », Hachette
Le Serpent jaune (1986), collection "Le Miroir Obscur" n° 137, éditions NEO



Joe Bray, prospecteur anglais installé en Chine, est un idéaliste qui ne rève que de distribuer sa fabuleuse fortune aux pauvres chinois,
ainsi il envoie Fing-Su à Oxford, afin qu'il devienne un cadre capable de sortir l'Empire du Milieu de la corruption qui le ronge.
Stephen Narth et ses associés, le major Gregoire Spedwell et Ferdinand Leggat, sont à la tête d'une société de bourse de la Cité,
hélas leurs opérations douteuses les ont emmenés à la banqueroute, s'ils ne trouvent pas cinquante mille livres avant demain.

La mort de Joe Bray, lointain cousin de Stephen Narth, apporte la solution puisque le testament prévoit qu'il touche les deux tiers de sa fortune, soit plusieurs millions,
à la condition que Clifford Lynne, directeur d'exploitation du prospecteur, épouse une de ses deux filles, ou à défaut la cousine pauvre Jeanne Bray.
L'arrivée de Clifford Lynne, espèce d'épouvantail d'une laideur repoussante, fait fuir les deux filles qui décident que Jeanne sera l'heureuse élue.
Fing-Su prête les cinquante mille livres à Stephen Narth, en échange de son adhésion inconditionnelle aux "Mains Joyeuses",
société secrète dont le but est la Domination du Monde.


Voilà une vision du Péril Jaune,
les chinois sont les méchants et Fing-Su, leur chef démoniaque est une des plus belles figures d'Edgar Wallace.
Heureusement le gentil Clifford Lynne, parfois aidé un peu par la chance, pourra déjouer les plans diaboliques ourdis par les célestes.
Un très bon livre, assez facile à trouver, pour ceux qui veulent découvrir Edgar Wallace.

"Le Serpent Jaune" est aussi la seconde adaptation de Edgar Wallace en BD chez Lefrancq

novembre 1926 : The Northing Tramp.
Le Vagabond (1930), "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber



A votre bon coeur, je ne m'adresse qu'aux lecteurs qui en auraient un exemplaire

Dr Mabuse a écrit:

novembre 1926 : The Northing Tramp.
Le Vagabond (1930), "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber



A votre bon coeur, je ne m'adresse qu'aux lecteurs qui en auraient un exemplaire

eh non, mais voilà 2 petites annonces parues dans un des livres de Wallace qui donneront une petite idée de 2 titres manquants

Oulà! il y a trop de pages pour que je vérifie si l'information existe déjà

Le ruban vert d'Edgar Wallace (traduction de G. de Pracomtal et Illustrations de Jean Bruller) est paru en trois livraisons dans Les Annales Politiques et Littéraires, une revue d'actualités internationales:
10 mars 1935
25 avril 1935
10 mai 1935

Cirroco sort de sa réserve pour nous fournir une information nouvelle.

Merci, et comme "Le Ruban vert" est un roman de 1929,
(nous n'en sommes qu'en 1926)
tout est pour le mieux.

1926 : The Door with Seven Locks.
La Porte aux sept serrures (1930), "Collection du Lecteur", Editions Cosmopolites
La Porte aux sept serrures (1935), traduit par Jacques Henri-Robert, "Le Masque" n° 178, Librairie des Champs-Elysées
La Porte aux sept serrures (1973), "Club des Masques" n° 169, Librairie des Champs-Elysées




Dick Martin, la veille de sa démission de Scotland Yard accueille chez lui Lew Pheeney, cambrioleur notoire, qui lui raconte qu'on l'a payé pour ouvrir une tombe,
mais que poursuivi par l'homme qui l'a embauché, il est maintenant effrayé et désire écrire quelques feuillets relatifs à son exploit.
Le détective est alors appelé par M. Havelock, un vieil avoué désireux de lui confier une mission en Amérique,
en l'occurence retrouver un jeune Lord héritier, John Pierce, dont il gère la fortune, et pour lequel il craint une union fâcheuse ou de mauvaises influences.
Le lendemain, après avoir rendu à une jeune libraire un livre "emprunté" par le Docteur Stalletti, expert en dissection,
il retourne chez lui pour y découvrir le cadavre de Lew Pheeney, tué avec un garrot, comme les condamnés à mort en Espagne.
De retour de Capetown, il se retrouve à Madère avec la mystérieuse libraire qui rapporte une clé spécialement travaillée
dont elle vient d'hériter et que l'on a déjà essayé de lui dérober par trois fois.

Avouez que l'on désire bien connaitre la suite ...
Enfin je peux vous dire que l'histoire se termine par un mariage.
Edgar Wallace a écrit un bien beau livre, dont "l'énigme tient le choc" d'après Jean-Louis Touchant.

1926 : Penelope of the Polyantha.
La Passagère imprévue (vers 1930), Editions Moorthamers.



Encore un que je n'ai pas, s'il vous plait

Dr Mabuse

Citation :

1926 : Penelope of the Polyantha.
La Passagère imprévue (vers 1930), Editions Moorthamers.

Nib, polop, mon cher...
même pas un petit bout de pub

un tout petit complémént pour les rééditions du Club des masques

la porte aux sept serrures n°169 1973
les trois justiciers n°175 en 1973
l'affaire Walton a déjà été citée

et à tout hasard
la mouche n° 182 en 1973
la main dans l'ombre n°211 en 1974

Merci, OK, je complète

1926 : The Joker ou The Colossus.
Le Mystificateur (1939), traduit par Pierre Cobore, "Les Meilleurs Romans Etrangers",
Le Mystificateur (1940), traduit par Pierre Cobore, Hachette.« L'Enigme », Hachette




Stratford Harlow, milliardaire excentrique, a déjà offert à son pays un commissariat de police modèle pour lutter contre les conditions épouvantables de travail et de détention dans ces établissements.
Il prend aussi sous sa protection l'acteur-escroc Arthur Ingle, qui vient tout juste de sortir de prison.
La nièce de celui-ci Aileen Rivers, jeune fille pauvre mais charmante et honète, travaillant comme petite main à l'étude de M° Stebbing fait la connaissance de l'inspecteur James Carlton ,
attaché au Foreign Office et détaché à Scotland Yard où il travaille avec l'inspecteur Elk.
Les entrepôts de la United Continental Rubber contenant la réserve mondiale de caoutchouc assurant la stabilité des cours brûlent, sans assurance,
favorisant ainsi la Rata, compagnie gérée par Ellenbury mais appartenant à Harlow.
Et voilà que Sir Joseph Layton, le supérieur de Carlton, prononce à la Chambre, un discours sur la gravité de l'incident de Bonn,
C'est la guerre entre l'Angleterre et la France ...

Voici un grand Edgar Wallace de la grande tradition,
des policiers, juchés sur le pare-choc, écoutant à l'aide de tuyaux acoustiques à l'intérieur des limousines,
et évidemment, des mariages cachés, des identités usurpées,
et beaucoup d'autres choses dont je vous laisse la surprise.

1926 : The Terrible People.
Les Terribles (1931), "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber



Encore un absent de ma bibliothèque ...

Dr Mabuse

Citation :

Encore un absent de ma bibliothèque ...

et de la mienne...

arzam a écrit:

Dr Mabuse

Citation :

Encore un absent de ma bibliothèque ...

et de la mienne...

Actuellement sur ebay :

http://cgi.ebay.fr/LES-TERRIBLES-Edgar-WALLACE-Jeheber-1931_W0QQitemZ290191869158QQihZ019QQcategoryZ146447QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem

Vu, merci, je vais le suivre, pour voir

----------- édit -------------------

je l'ai acheté, je l'ai lu, le voilà :

1926 : The Terrible People.
Les Terribles (1931), traduit par M.C. , "Le Livre de l'Enigme", Editions J. H. Jeheber




Arnold Long a été renvoyé de Cambridge pour s'être battu victorieusement contre un fonctionnaire hautement protégé,
son père le noble Sir Godley, banquier à l'ancienne, l'avait alors prié d'aller où il voudrait, gagner sa vie à sa guise.
Clay Shelton, escroc à la lettre de change, tombe dans un piège et se fait arrèter par Arnold Long,
aidé par Jackson Crayley, puis est jugé et exécuté,
après avoir proféré des menaces de mort : "la main du forçat" sortira de la tombe et vous saisira tôt ou tard.
Or le juge, le procureur général, le bourreau meurent rapidement.
Est-ce l'oeuvre des "Terribles", Scottland Yard en doute, Arnold Long, lui en est persuadé,
d'autant plus quand Josua Monkford, le directeur de la banque, est assassiné dans une pièce close de toute part.
Et la jeune fille, me direz-vous ?
Et bien c'est la ravissante Nora Sanders, dont tout les mâles du livre sont amoureux.
Elle est employée comme dame de compagnie chez Miss Revelstoke et doit l'accompagner, comme tous les ans,
à Heardsease pour la semaine du golf, dans l'hôtel tenu par Cravel et sa soeur Alice.
Frédéric Henry, homme de loi et golfeur réputé, doit lui aussi participer à cette manifestation.

L'énigme, le fond, est excellente, même le mystère de la chambre close est, à mon avis assez ingénieux.
La forme est sujet à critiques, la narration est pour le moins décousue, voire incompréhensible.
Est-ce la faute de Edgar Wallace, lui même, le livre est composé de 42 chapitres pour 213 pages,
certains font une ou deux pages,
s'agit-il, comme je le pense d'une publication en feuilleton rassemblée à la hâte pour composer un roman?
S'agit-il d'un manque flagrant de relecture?
Est-ce la faute du traducteur, un anonyme M.C., n'ayant qu'une connaissance scolaire ou superficielle de l'anglais?
Est-ce la faute de l'éditeur, ayant imposé un nombre restreint de pages,
d'où de nombreuses coupures opérées sans discernement?
Ainsi page 13, Clay Shelton envoie une annonce au Times,
la formule est oubliée par le libraire, "Il est de ces hasards qui dérangent les plans les mieux établis".
Ah, ah, vous direz-vous, et bien, fausse alerte, nous n'en entendrons plus jamais parler.
etc..., etc ...

Si vous ne connaissez pas le maître, ne commencez pas par celui-là.
Si vous voulez absolument le lire, ne risquez pas plus de deux euro.