COLLECTION GUERRE - ÉDITIONS GERFAUT
Bonjour,
A la base, j'avais voulu écrire un petit article sur cette collection dans un forum cinéma de genre (je suis plus cinéma que littérature), qui avait une rubrique supports écrits. Évidemment, quand on parle roman de guerre, la série
Gerfaut vient immédiatement à l'esprit.
Ayant lu la plupart de ces bouquins entre 1985 (année de l'arrêt de l'éditeur, je me rappelle que les derniers numéros parus, je les trouvais sur des présentoirs rotatifs en librairie, ou dans les kiosques de gares) et 2005, et, en 1985, à partir de ma troisième au collège (j'en ai présenté un en fiche de lecture), à 15 ans, en alternance avec d'autres collections comme
Feu chez
Fleuve Noir,
Baroud chez
L'Arabesque et (rien à voir)
Western chez
Le Masque (je sais, ce n'est pas moi qui vais trahir le cliché des garçons qui jouent à la guerre pendant que les filles jouent à la dinette... ), j'ai du coup un souvenir assez précis du contenu de ces bouquins (j'ai lu 99% de la collection brochée simple - me manque un titre au compteur -, tous les doubles, 71 des 91 hors-série à jaquette - mais certains ont été réédités dans la collection double -, 3 des 7 hors-série brochés - alors difficiles à trouver -, et même 9 des 11 "cochonesques" super-hors-série, cette dernière série qui aura fait le plus de mal à la réputation de la collection à mon avis).
Me disant qu'une telle collection au tirage important durant une vingtaine d'années (vu le nombre d'exemplaires qu'on trouve encore dans les divers sites de vente), entre 1964, année de parution du premier titre, et 1985, devait être suffisamment connue, je n'avais qu'à chercher sur le net pour glaner quelques infos pour mon article (m'enfin article, plutôt un message de forum comme celui que j'écris présentement).
Et ben non... Au fil de mes recherches, je suis tombé sur des clichés, des cancans, des sites très limites dont je préfère taire le nom, adeptes de la théorie du complot et nostalgiques d'une certaine idéologie (voilà voilà... ), des assertions de gens qui n'ont visiblement pas lus ces livres ou qui se sont forgés une opinion après en avoir lu un (comme si regarder un mauvais western suffisait pour juger définitivement le genre), des copier/coller de trucs lus ailleurs, une guéguerre de pseudonymes, des critiques sur la véracité historique (mais comment peut-on prendre ces romans au sérieux ? Reproche-t-on au film
Les 12 salopards son sérieux historique ? Bien-sûr que non, pourtant ça ne l'empêche pas d'être un excellent film), etc... Attention, je ne dis pas non plus que tous ces romans sont bons, il y a de vraies purges et des trucs ni bons ni mauvais, justes alimentaires, mais certains valaient vraiment leur lecture, de par leur vision souvent nihiliste et critique de la guerre, même si cela n'empêchait pas le style pompier d'une partie de la production.
Ceci dit moi aussi j'avais une idée fausse de la collection, car si je n'avais jamais été dupe de la véracité du contenu, j'étais pourtant persuadé que les auteurs étaient, du moins pour les dix premières années de la collection, ou des vétérans ou des écrivains qui avaient la nationalité de leurs pseudonymes... Qu'on est naïf adolescent... Par contre de là à m'imaginer que face aux centaines de numéros, il n'y avait qu'une poignée d'auteurs, j'avoue que ça m'a soufflé (d'autant que le ton et le style des romans, suivant le patronyme utilisé, se distinguaient les uns des autres).
Du coup, piqué par la curiosité, j'ai eu envie de creuser un peu plus, et c'est là que je me suis heurté à un vide quasi absolu... Car au final rien, ou pas grand chose, à part le fait que ça m'a conduit à ce forum sur la littérature populaire, qui m'a aidé à glaner quelques informations sur les auteurs. Mais j'ai plus de questions en suspens, que de certitudes.
D'autant qu'un jour, je tombe sur un extrait de
Productions du populaire : colloque international de Limoges, 14-16 mai 2002 par Jacques Migozzi et Philippe Le Guern, édité aux Presses Universitaires De Limoges Et Du Limousin (12/2004) dans lequel ou peut lire en page 367 : "selon Pierre Turpin, les 470 romans de la collection principale sont dus à seulement 17 auteurs ! ". Et en note de bas de page, on trouve le décompte suivant :
Enrique Sanchez Pascual (95),
Gilles-Maurice Poulain (78),
Damiaens (58),
André Jammet et son fils (51 et 5),
Robert Vaudois (37),
Baudouin Chailley (33),
P. Franck Fournel (29),
Gilbert Gicquel (16),
Georges Roques (13),
Jean Roussel (13),
André Favières (11),
Roger Maury (6),
Marc Schweitzer (5),
Hubert Génin (3),
Viviane Pernet (2).
En dehors du faible nombre d'auteurs qui m'a un peu déstabilisé, ce passage m'a plongé dans un certain désarroi, car non seulement ces noms sont cachés derrière une multitude de pseudonymes difficiles à attribuer à l'un ou à l'autre, mais en plus trouver une petite bio sur ces écrivains est mission quasi impossible, et enfin parce que le compte n'est pas bon. Et comment accorder crédit à 100 % aux dires des deux auteurs de l'étude puisque quelques lignes avant leur affirmation des 17 auteurs, on lit que c'est le même illustrateur qui donne l'unité à l'apparence de la collection, ce qui n'est pas tout à fait exact car un second illustrateur a produit quelques couvertures (au moins 9) dans les années 1970 ? Décompte d'auteur biaisé aussi, puisqu'il est précisé que les pseudonymes d'
Ivan Tcherko,
Heinz Wirmann (et non Wiremann) et
Karl von Vereiter n'étaient pas encore identifiés par Pierre Turpin. Enfin, l'étude donne 470 numéros de la collection principale entre 1967 et 1981, 97 dans une série reliée entre 1965 et 1981, 7 titres brochés hors-série et 10 dans une collection Super Hors Série ; là encore des inexactitudes puisqu'il aurait fallu écrire : 470 numéros de la collection principale (entre 1964 et 1985), 91 dans une collection reliée hors-série (entre 1965 et 1975), 7 dans une collection hors-série brochée (entre 1975 et 1976), 11 dans une collection brochée super-hors-série (entre 1972 et 1976), et 41 dans une collection double brochée (entre 1976 et 1980). Pas mal d'approximations en quelques lignes...
Donc le compte n'est pas bon, car en additionnant le nombre de titres attribués aux 17 auteurs de la collection principale, on arrive à un total de 454 pour 470 numéros... Ceci dit, l'étude datant de 2002, des découvertes et rectifications ont été faites depuis par d'autres. Partant de là, j'ai alors tenté un petit recensement, mais autant dire que je patauge... D'autant que je ne suis ni historien, ni spécialiste, ni libraire, ni vraiment collectionneur... Bref, un amateur, aux méthodes idoines.
Ci-dessous, l'état de mon avancement laborieux.
Liste des pseudonymes utilisés dans la collection guerre et auteur associé :
Luc Bernières →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Harry Cowerland →
Enrique Sánchez y PascualJulius Dahn → ?
Jean-André Faucher →
Jean-André FaucherRudy Furtwengler →
Robert VaudoisKurt Gerwitz →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Pierre Gicquel →
Gilbert Gicquel ?
Alain Guyenne →
Gilles-Maurice PoulainMorris Hershman →
Morris HershmanIgor Ivanov →
Baudouin ChailleyGuy Jaquelin →
Baudouin ChailleyMitsuo Kabuchi →
Marc SchweizerR.V. Karanoff →
Robert VaudoisHugo Keppler →
Roger MauryJohann Klauss →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Gunther Klein →
Gilles-Maurice PoulainHans Klüber →
Enrique Sánchez y PascualLudwig Kranz →
Enrique Sánchez y PascualFrank Krieg →
Enrique Sánchez y PascualWalter Kühne →
Enrique Sánchez y PascualJef Le Mat →
Marc SchweizerHans H. Lusthoff →
André FavièresStephen Mc Boyd →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Fred S. Mirror → ?
Friedrich Niels →
Olivier JammetKarl Oberg →
Gilbert Gicquel ?
Boris Orloff →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
James W. Porter →
André JammetFranz Rheinhards →
P. Frank FournelGunther Rokk →
Georges RoquesWalther Samitz →
Roger MauryH. Sampas →
Enrique Sánchez y PascualAnton Sedoff →
André JammetAndréï Servaïef →
André FavièresHermann Siebel →
André JammetFriedrich Söffker →
Gilles-Maurice PoulainLudwig Sörner →
Hubert GéninAndrew Stacy →
Gilles-Maurice PoulainDimitri Starkov →
Gilles-Maurice PoulainKarl Sterberg →
Jean RousselRudy Stiefel → ?
W. Syrmen →
Viviane PernetToshiro Tanaka →
Hubert GéninIvan K. Tcherbine →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Ivan Tcherko →
Gilles-Maurice PoulainIgor Volkhov →
Jean RousselGunther von Reist →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Karl von Vereiter →
Enrique Sánchez y PascualJohn T. Walsh →
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens)
Richard War →
Enrique Martínez FariñasFranz Winkels →
Enrique Sánchez y PascualHeinz Wirmann →
Enrique Sánchez y PascualBaldwin Wolf →
Baudouin ChailleyHarry Woodley →
Enrique Sánchez y PascualHeinrich Zimmer →
P. Frank FournelHelmuth Zorn →
Gilles-Maurice PoulainSi je reprends l'étude de 2002, on remarque, malgré les trous, pas mal de divergences pour le bilan de la collection principale (sont intégrés les titres réédités donc ce décompte) :
Enrique Sánchez y Pascual : 95 / en fait : 93 trouvés → 34 (
Hans Klüber) + 15 (
Harry Woodley) + 13 (
Karl von Vereiter) + 12 (
Ludwig Kranz) + 7 (
Franz Winkels) + 4 (
Heinz Wirmann) + 4 (
Frank Krieg) + 2 (
H. Sampas) + 1 (
Harry Cowerland) + 1 (
Walter Kühne)
Gilles-Maurice Poulain : 78 / en fait : 90 → 26 (
Helmuth Zorn) + 24 (
Dimitri Starkov) + 14 (
Andrew Stacy) + 9 (
Friedrich Söffker) + 8 (
Ivan Tcherko) + 5 (
Alain Guyenne) + 4 (
Gunther Klein)
Jean-Hubert Guffens (alias Damiaens) : 58 / en fait 59 → 36 (
Kurt Gerwitz) + 11 (
Boris Orloff) + 4 (
Ivan K. Tcherbine) + 3 (
Johann Klauss) + 2 (
Stephen Mc Boyd) + 1 (
Luc Bernières) + 1 (
John T. Walsh) + 1 (
Gunther von Reist)
André Jammet : 51 / en fait 52 → 23 (
Hermann Siebel) + 16 (
Anton Sedoff) + 13 (
James W. Porter)
Robert Vaudois : 37 / en fait 34 → 16 (
R.V. Karanoff) + 18 (
Rudy Furtwengler)
Baudouin Chailley : 33 / en fait 32 → 17 (
Baldwin Wolf) + 9 (
Igor Ivanov) + 6 (
Guy Jaquelin)
P. Franck Fournel : 29 → ok → 24 (
Heinrich Zimmer) + 5 (
Franz Rheinhards)
Gilbert Gicquel : 16 → ok → 11 → 11 (
Pierre Gicquel) + 5 (
Karl Oberg)
Georges Roques : 13 → en fait 9 (
Gunther Rokk)
Jean Roussel : 13 → en fait 14 → 11 (
Karl Sterberg) + 3 (
Igor Volkhov)
André Favières : 11 → ok → 8 (
Andréï Servaïef) + 3 (
Hans H. Lusthoff)
Roger Maury : 6 → ok → 3 (
Hugo Keppler) + 3 (
Walther Samitz)
Olivier Jammet : 5 → ok → 5 (
Friedrich Niels)
Marc Schweitzer : 5 / en fait 2 → 1
(Jef Le Mat) + 1 (
Mitsuo Kabuchi)
Hubert Génin : 3 → ok → 2 (
Toshiro Tanaka) + 1 (
Ludwig Sörner)
Viviane Pernet : 2 → ok → 2 (
W. Syrmen)
Ce qui donne 457 titres.
A cette liste, on peut compléter avec :
Jean-André Faucher : 4 (
Jean-André Faucher). Les seuls titres non romanesques (une étude en 4 tomes sur le nazisme).
Morris Hershman : 1 (
Morris Hershman). Unique auteur traduit de la collection hormis les deux espagnols.
Enrique Martínez Fariñas : 3 (
Richard War). L'autre espagnol avec le prolifique
Enrique Sánchez y Pascual.
Ce qui donne alors 465 titres.
Enfin s'ajoutent à tout cela les pseudonymes à ce jour non identifiés :
Julius Dahn : 2
Fred S. Mirror : 1
Rudy Stiefel : 2
Et donc au total : 470 titres (CQFD ! ) pour la collection simple.
Ci-dessous, ce que j'ai trouvé sur les auteurs (le nombre de titres entre parenthèses ne prend pas en compte les rééditions).
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Enrique Sánchez y Pascual :
Pseudos utilisés :
Ludwig Kranz (1),
Frank Krieg (1),
Hans Klüber (1),
H. Sampas (1),
Karl von Vereiter (1),
Franz Winkels (1),
Heinz Wirmann (1),
Harry Woodley (1),
Walter Kühne (2)
Sources : (1) Site des héritiers (vereiter.free.fr) + sujet dans
Litterature Populaire : collections de guerre Gerfaut + blog espagnol (Bolsi & Pulp + couvertures espagnoles / (2) Couverture trouvée sur le net (voir mon message précédent daté du lundi 14 novembre - 20:03)
Bio : Un écrivain espagnol né à Madrid en août 1918.
Il est étudiant de médecine quand la guerre civile d'Espagne éclate. Pro-républicain, il est contraint de s'exiler en France pour éviter les terribles représailles franquistes. Il y rencontre sa future épouse, Ángeles Abulí, avec qui il aura cinq enfants. Lorsqu'il retourne en Espagne, du fait de son passé, il est incarcéré à la prison de Figueras. Le type de parcours que semblent se partager plusieurs auteurs de la culture populaire espagnole. Une fois sorti, durant le second conflit mondial, il travaille à Madrid comme représentant d'un laboratoire pharmaceutique et il écrit des poèmes ironiques dédiés à la communauté médicale, jusqu'à ce que, encouragé par un ami écrivain, il décide de se lancer dans l'écriture, tentant sa chance dans le domaine de la littérature populaire, alors en plein essor.
Toute la famille s'installe alors à Barcelone, et l'homme poursuit alors une carrière prolifique dans diverses parutions de science-fiction mais aussi dans plusieurs autres genres, sous de nombreux noms de plume et différentes formes : romans, scénarios, poèmes, articles, pièces de théâtre, traductions, westerns, biographies, études historiques... D'après son fils, il pouvait écrire un roman par semaine. D'ailleurs, sa rencontre avec un éditeur français (
Gerfaut), lui fera multiplier sa production en se lançant dans le roman de guerre sous des pseudonymes à consonances majoritairement allemands, domaine dans lequel il fut aussi des plus prolifiques. Mais, fan des œuvres d'Asimov, Bradbury et d'autres, la science-fiction était son terrain favori, pour lequel il créa sa propre maison d'édition et écrira des centaines de titres.
Il décède le 11 Mars 1996, à 77 ans, à Sant Pere de Ribes, à proximité de la ville de Sitges.
A utilisé de nombreux pseudonymes (plus d'une trentaine). Pour la collection
Guerre de l'éditeur
Gerfaut :
Hans Klüber (43 titres),
Karl von Vereiter (20),
Ludwig Kranz (18),
Harry Woodley (17),
Franz Winkels (7),
Heinz Wirmann (6),
Frank Krieg (4),
H. Sampas (3). A ces pseudonymes, j'ajouterai
Walter Kühne (2 titres), puisque le titre
Les Vierges de Kiev signé de ce nom dans la collection Super Hors-Série est signé
Karl von Vereiter dans sa version originale espagnole (
Las Virgenes de Kiev). Ses descendants lui attribuent aussi ceux de
Kurt Gerwitz et
Helmuth Zorn (site de son fils Enrique Sánchez Abulí), ce qui est erroné (
Gerwitz =
Jean-Hubert Guffens /
Zorn =
Gilles-Maurice Poulain). D'ailleurs le site source donne des orthographes tout aussi erronées pour certains noms de la collection
Gerfaut : Hans Klüberg pour
Hans Klüber, Franz Krieg pour
Frank Krieg, Ludwing Kranz pour
Ludwig Kranz. Il semble que plusieurs romans signés
Karl von Vereiter aient été publiés sous un autre pseudo dans la collection
Gerfaut. L'auteur le plus prolifique de cette collection.
-
Robert Vaudois :
Pseudos utilisés :
Rudy Fürtwengler,
R.V. KaranoffSource : Article Wikipédia
Bio :
Robert Vaudois est né le 15 avril 1921 à Paris 14ème. Engagé volontaire à 18 ans, en novembre 1939, il est fait prisonnier par les allemands. Après cinquante-cinq mois de captivité en Basse-Silésie, ses gardiens prennent la fuite, le 10 février 1945, devant l'avancée de l'armée rouge. Libéré par les Russes, il se trouve coincé entre les belligérants. Cet enfer, qui dure pendant le dernier hiver de la guerre, l'auteur le raconte dans un récit autobiographique, intitulé
Au fond de l'horreur (Coulommiers, Dualpha, coll. Vérités de l'histoire, 2005).
Après la guerre,
Robert Vaudois se marie en avril 1948 à Alger avec Arlette Menella, avec laquelle il aura trois enfants. Membre du personnel de la Météorologie Nationale (aujourd'hui Météo-France), il est muté à Paris en 1953 et devient secrétaire administratif chef de section à la direction de l'aviation civile et de la météorologie. En marge de cette activité professionnelle, il publie plus de soixante dix romans aux
Presses de la Cité, à
L'Arabesque et au
Gerfaut. Des romans policiers et guerriers. Il écrit également des nouvelles pour les hebdomadaires satiriques
Le Hérisson et
Marius.
Il est également artiste peintre à partir des années 1950. Il aura pour ses œuvres plusieurs prix, que ce soit dans la région parisienne ou sur le Bassin d'Arcachon où il s'installe avec son épouse et sa fille en 1981, pour prendre sa retraite. Son épouse décède le 9 mai 2015 des suites d'une longue maladie, il serait, au moment où j'écris ces lignes, pensionnaire d'une maison de retraite de Le Teich en Gironde.
Pour les éditions
Gerfaut, il fut un prolifique auteur, signant sous les pseudonymes
R.V. Karanoff (18 titres), R.V. pour
Robert Vaudois (et utilisé aussi pour la collection
Baroud de
L'Arabesque pour quatre titres), et
Rudy Fürtwengler (24 titres).
-
Baudouin Chailley :
Pseudos utilisés :
Baldwin Wolf,
Igor Ivanov,
Guy JacquelinSources : Article Wikipedia / Les lectures de l'oncle Paul / Article Babelio
Bio :
Baudouin Chailley est un auteur français de romans essentiellement de science-fiction, né en novembre 1939.
Avant d'écrire, l'homme connaît une enfance mouvementée digne de ses futurs romans d'aventure (passage clandestin de la ligne de démarcation, vol dans un coucou vers l'Afrique... ). Adolescent, il a déjà vécu à Niamey (Niger), Fort-Lamy (Tchad) ou encore Dakar (Sénégal), et part chasser seul dans la brousse. Le retour en France va être une transition presque traumatique, puisque finit l'aventure et la liberté, place aux bancs du lycée. C'est vers l'année du bac qu'il commence à ressentir le besoin de s'évader par l'écriture. Le service militaire dans l’infanterie de marine l'emmène en Algérie et il devient instructeur commando. Le retour au civil ne calme pas sa bougeotte, et il vit en Martinique, Guadeloupe, puis passe deux ans en Guyane. Le désir d'écriture ne l'a pas quitté, et, au milieu des années 1960, un premier roman, d'espionnage, est accepté par les éditions de
L'Arabesque, puis en 1966 il entre au
Fleuve Noir pour écrire surtout des romans de guerre dans la collection
Feu (l'auteur le plus prolifique avec 26 titres sous le nom de
Piet Legay, et 6 sous celui de
Guy Lespig). A l'arrêt de la série, pour les éditions
Gerfaut, il produisit sous trois pseudonymes :
Baldwin Wolf (18 titres),
Igor Ivanov (9),
Guy Jacquelin (6).
En parallèle, dans la collection
Anticipation chez
Fleuve Noir, l'auteur écrivit ensuite de nombreux romans de science-fiction.
A noter que son roman
Commando 44 signé
Piet Legay (collection
Feu, n°40), a été adapté au cinéma en 1968, lors de la mode des films de guerre à l'italienne, sous le titre
Commando suicide (Commando suicida), réalisé par
Camillo Bazzoni, et avec en vedette
Aldo Ray. Films sorti en salles en France le 01/10/1969. C'est à ma connaissance un cas rare (voire l'unique) d'adaptation d'un roman de guerre français issu de la littérature populaire (il y eu d'autres cas dans la collection
Feu, mais issus de romans étrangers comme
L'Escadrille 633 de
Frederick E. Smith).
Son activité littéraire couvre les années 1965 à 2013.
-
André Favières :
Pseudos utilisés :
Hans H. Lusthoff,
Andreï ServaïeffSource : Article sur le site Le Rayon Populaire
Bio :
André Favières serait un écrivain niçois œuvrant sous divers pseudonymes dans des collections de romans populaires policières, d'espionnage et de guerre.
Son premier roman,
Le Crime de la Madeleine, est paru en 1950 à Nice aux
éditions Jacques Dervyl, démarre une série consacrée aux personnages du commissaire Armand de la police de Nice et de l'écrivain criminaliste André Gérard. Ce sera un auteur récurrent de la collection policière
La Loupe des
Éditions Jacquier dans les années 1950, et donne quelques autres romans d’espionnage à la
S.E.G. et au
Gerfaut.
Sollicité par ce dernier éditeur pour fournir des romans à sa collection
Guerre,
André Favières écrit à partir du début des années 1970 plusieurs romans sous deux pseudonymes :
Hans H. Lusthoff (3 titres), mais surtout
Andreï Servaïeff (12 titres), tous se situant sur le front de l'Est.
André Favières cesse de publier en 1984.
-
Jean-Hubert Guffens alias Volkaert / Damiaens :
Pseudos utilisés :
Kurt Gerwitz (1) /
Luc Bernières (1) /
Boris Orloff (1) /
Ivan K. Tcherbine (2) /
Stephen Mc Boyd (2) /
John T. Walsh (2) /
Gunther von Reist (2) /
Johann Klauss (3)
Sources : (1) messages du forum
Littérature Populaire / (2) Site FictionBis / (3)
Message de Maciste du 09/12/2016Bio :
Jean-Hubert Guffens est né le 18 juillet 1921 à Ixelles en Belgique, et décédé 8 mai 1979 à Couseulles-sur-mer en Normandie où il résidait. Il a utilisé une vingtaine de pseudonymes, notamment pour les éditions
Gerfaut ceux de
Luc Bernières (association des deux villages voisins de Courseulles-sur-mer : Bernières-sur-Mer et Luc-sur-Mer),
Boris Orloff (7 titres) et
Kurt Gerwitz (55 titres). Il n'a signé qu'un roman dans la collection
Guerre sous le nom de
Luc Bernières, et deux dans l'éphémère collection
Cape et épée du même éditeur. Sous ce même pseudonyme, hors collection, toujours chez
Gerfaut, sont parus des témoignages historiques comme
Le jour où Kennedy fut assassiné (1963) ou
Blindés sur Prague (1968). Il est connu sous un autre nom, car il en a changé quand il est venu s'installer en France, s’appelant Volkaert. Il a aussi utilisé le patronyme de Damiaens, nom de jeune fille de son épouse. Son petit fils évoque une vie mouvementée (d'où les changements de noms), sans donner de détails.
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Marc Schweizer alias Kurt-Emile Höhener / Emil Schmutz / Pierre Genève
Pseudos utilisés :
Jef Le Mat (1),
Mitsuo Kabuchi (2)
Sources : (1)
Sujet Pierre Genève dans le forum Littérature Populaire, (2) BnF (la date de naissance de l'auteur est celle de
Marc Schweizer)
Bio :
Pierre Genève alias
Marc Schweizer est le pseudonyme de
Kurt-Emile Höhener ou
Émile Benz changé ensuite par reconnaissance de son beau-père en
Emile Schmutz.
Kurt-Emile Höhener est né à Monaco le 22/11/1931 de parents suisses allemands vivant à Nice. La famille regagne la Suisse en 1936. Ses parents se séparent en 1941. Sa mère se remaria et Emile fut adopté par son beau-père qui le reconnaît et lui donne son nom. En 1950, ayant déserté le Collège de Genève avant d’obtenir son diplôme, il quitte la Suisse à bicyclette et gagne Paris. Il mène alors une vie aventureuse, parcourant le monde en auto-stop, travaillant ici ou là, traverse l’Allemagne, puis la Scandinavie jusqu’au Cap Nord. En 1952 il fait le tour de la mer Méditerranée et vagabonde en Orient. Il regagne définitivement la France en 1954 pour s'y installer.
En 1959, il rencontre
Jean Bruce qui l’incite à écrire des romans policiers et d’espionnage, genres alors à la mode. Il en écrira une cinquantaine notamment sous le nom de
Pierre Genève, et des dizaines d'autres, dans divers genres, sous plus de trente pseudonymes.
En 1969, pour
Eurédif il dessine de nouvelles présentations et crée de nouvelles collections, qui connaîtront un succès rapide. En 1980, il vend les parts qu’il détenait chez
Eurédif, et de 1981 à 1987, il devient libraire à Montparnasse. Il a également été rédacteur en chef de diverses publications, directeur de collection notamment aux
Presses de la Cité, avant de s’intéresser, au début des années 1990, au paranormal et aux sciences occultes.
Pour la collection
Guerre des éditions
Gerfaut, il aurait écrit 5 titres sous divers pseudonymes, dont
Jef Le Mat (1 titre) et
Mitsuo Kabuchi (1 titre).
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P. Franck Fournel :
Pseudos utilisés :
Heinrich Zimmer et
Franz RheinhardsSource :
Sujet P. Franck Fournel dans le forum Littérature PopulaireBio :
P. Franck Fournel est né le 2 novembre 1921, et est décédé le 7 novembre 1996.
C'est en 1955 qu'il débute dans l'écriture en créant le personnage du "Canadien" pour une série de romans d'espionnage. En 1967, pour les éditions
Gerfaut, il commence à écrire des romans de guerre, et il en sera l'un des auteurs récurrents, utilisant deux pseudonymes,
Franz Rheinhards (5 titres), et aussi surtout
Heinrich Zimmer (29 titres). C'est peut-être le seul auteur de romans de guerre dans la collection qui soit un véritable ancien combattant, puisqu'il aurait été sur le front russe dans l'armée allemande, puis dans la Légion étrangère. Pour le même éditeur, il écrira, sous le nom de
P. Franck Fournel-Zimmer,
Une semaine agitée, premier titre d'une collection policière qui devait se nommer
Brigade de recherches, mais qui n'aura pas de suite. Son dernier livre paru semble être le n°399 de la collection
Guerre (
Qui a tué le major ? ), paru en 1982.
-
Gilles-Maurice Poulain :
Pseudos utilisés :
Alain Guyenne,
Gunther Klein,
Friedrich Söffker,
Andrew Stacy,
Dimitri Starkov,
Ivan Tcherko,
Helmuth ZornSources :
Sujet Gilles-Maurice Poulain dans le forum Littérature Populaire / BnF
Bio :
Gilles-Maurice Poulain est un écrivain français né le 29/02/1932. Un auteur qui aura utilisé une vingtaine de pseudonymes pour rédiger des romans populaires dans divers genres. En 2000, il publie sous son vrai nom un essai sur la religion intitulé
Dieu hait les rites, à la fin duquel il dévoilait une partie de ses pseudonymes. C'est ainsi qu'on apprenait que pour la collection
Guerre des éditions
Gerfaut, il fut un auteur régulier durant presque toute l'existence de la collection, puisque son premier titre fut le n°19 en 1965 (
Train d'enfer, sous le nom d'
Andrew Stacy) et le dernier fut le n°402 en 1983 (
L'Ordonnance du Feldskurat, sous le nom de
Friedrich Söffker). Les titres parus après n'étaient que des rééditions. Ce fut le second des plus prolifique des auteurs
Gerfaut, utilisant les pseudonymes de
Helmuth Zorn (28 titres),
Dimitri Starkov (28),
Alain Guyenne (17),
Andrew Stacy (12),
Friedrich Söffker (9),
Ivan Tcherko (8 ),
Gunther Klein (4).
-
André Jammet + fils (
Olivier Jammet) :
Pseudos utilisés du père :
James W. Porter,
Anton Sedoff,
Hermann SiebelSources : Page dédiée à l'écrivain et
Message de Maciste du 09/12/2016Pseudo utilisé du fils :
Friedrich NielsSource :
Message de Maciste du 09/12/2016Bio :
André Jammet est né en 1929 dans la banlieue parisienne.
Partagé entre le théâtre et le journalisme, il entre à l'École des Hautes Études Sociales et d'Études journalistiques et suit les cours d'Art Dramatique de Pierre Valde au théatre de la Gaité Montparnasse à Paris. Diplômé, il rédige une rubrique des sports dans une feuille de banlieue, tout en restant fidèle au théâtre. Mais son idée du journalisme était liée autant à l'évasion réelle que celle procurée par l'écriture. En 1955, l'Australie est encore une terre relativement inconnue en France, et âgé de tout juste 25 ans, il y part à l'aventure. Puis, des côtes australiennes, avec un ami, il tente l'aventure en voilier avec ami vers la nouvelle-Calédonie, à 1800 kilomètres de leur point de départ. N'étant marin ni l'un, ni l'autre, la traversée s'achève par un naufrage dans la mer de corail. Il arrivera à Nouméa en avion... pour de nouvelles expériences.
De retour en France, il publie son premier livre en 1964, un roman d'espionnage. Il n'arrêtera plus, puisant son inspiration dans ses expériences aventureuses, totalisant plus de 150 romans sous une quinzaine de pseudonymes dont plusieurs au
Fleuve Noir, dans divers genres, de l'espionnage à la guerre, en passant par l'aventure ou le gore... Il faudre attendre 1995 et
Rendez-vous à Khusdar pour voir son premier roman à paraître sous son vrai nom.
Pour la collection guerre
Gerfaut, il a signé 59 romans sous les pseudos
Hermann Siebel (26 titres),
Anton Sedoff (18),
James W. Porter (15), et son fils
Olivier Jammet 5 sous le pseudo
Friedrich Niels.
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Roger Maury :
Pseudo(s) utilisé(s) : ?
Sources :
Sujet Roger Maury dans le forum Littérature Populaire et Article du blog The Müller-Fokker Pulpbot Effect
Bio : Écrivain français né le 8 novembre 1925.
Il débute au milieu des années 1960 dans le roman d'espionnage, signant de son vrai nom aux éditions
Albin Michel, la collection
Ernie Clerk, dit "Le Judoka". Il va utiliser par la suite plusieurs pseudonymes comme par exemple
Jacky Fray aux éditions de
L'Arabesque, d'ailleurs c'est sûrement lui qui écrit dans son éphémère série guerrière
Baroud, le roman
De sable et de sang signé
Jack Fray. Au début des années 1970, il garde le pseudo de
Jacky Fray pour l'espionnage et se lance par ailleurs dans le polar sous celui de
Dan Curtiss. Fin 1974, il devient l'auteur principal d'une toute nouvelle société d'édition,
Promodifa. Il publie plus de 70 de romans sous au moins 7 pseudonymes différents. Parmi les genres qu'il aborda, le roman de guerre se fit une petite place, car en plus du titre cité pour
Baroud, il en écrira 6 pour la collection
Guerre de l'éditeur
Gerfaut sous pseudonymes (
Walther Samitz et
Hugo Keppler), et 9 sous son vrai nom au
Fleuve Noir, dans la collection
Feu, entre 1973 et 1975.
Après 1978, il écrit une dizaine de livres érotiques pour la collection
Frivole de chez
Euredif, sous pseudonyme. L'arrivée des années 1980 semble mettre un terme à sa carrière de romancier populaire.
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Jean-André Faucher :
Pas de pseudo
Source : Article Wikipedia
Jean-André Faucher est né le le 19 octobre 1921, et décédé le 20 novembre 1999. Un personnage au parcours politique marqué par les extrêmes... Membre dès 16 ans du Parti Populaire Français, parti politique d’inspiration fasciste, aux côtés de Jacques Doriot, avant d'en être exclu. Cela ne l'empêchera pas d'être membre du gouvernement de Vichy après la défaite de 1940. A la libération, il est condamné à l'indignité nationale et à la peine de mort par contumace, d'où une vie clandestine qui va durer à peu près 3 ans, durant laquelle il manœuvrera dans des groupuscules anti-communiste et paramilitaires. Arrêté en 1948, il sera amnistié pour ses agissements durant la guerre mais condamné à la prison pour ceux commis après celle-ci... Libéré en juillet 1951, il devient journaliste, autant dans des journaux d'extrême-droite que dans des journaux de gauche, sous divers pseudonymes. Il entre dans la franc-maçonnerie, et participe dans les années 1960 au rapprochement entre les franc-maçons et un certain... François Mitterrand, dont il devient un attaché de presse. Rédigeant des livres d'histoire sur la gauche, comme
La Gauche française sous de Gaulle et
La Véritable histoire de la Commune, il n'en continue pas moins de participer à diverses publications réputées très à droite.
Jean-André Faucher connaît une ascension aussi bien sociale que maçonnique dans les années 1970. A l'élection de Mitterrand, il entre au gouvernement. Il va participer à l'apaisement des tensions entre kanaks et métropolitains, suite aux évènements de Nouvelle-Calédonie au milieu des années 1980, ce qui lui vaudra la Légion d'Honneur, et une polémique vu son passé durant l'occupation.
Aux éditions
Gerfaut, dans la collection
Guerre, alors que la série n'est constituée que de romans, apparaît en 1984 une
Histoire du nazisme en 4 tomes (numéros 428, 429, 431 et 432). Hors collection, l'éditeur avait en 1969, aussi publié son étude
La Véritable histoire de la Commune en deux tomes (
Paris la Rouge et
Les Roses de Mai).
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Viviane Pernet ou Cambon :
Pseudo utilisé :
W. SyrmenSource :
Sujet Viviane Pernet Cambon dans le forum Littérature PopulaireBio : Une écrivain qui a utilisé près d'une quarantaine de pseudonymes dans la littérature dite populaire. Son nom de jeune fille est Syrmen, ce qui confirme qu'elle a écrit les deux titres de la collection
Guerre de l'éditeur
Gerfaut attribués à
W. Syrmen. Pernet est le nom du dernier mari de Viviane, Cambon celui de son premier. Avec ses pseudos
Jehan de Villedieu et
Francis D’Artois, elle a signé 6 romans de la collection
Cape et épée des éditions
Gerfaut. C'est la seule femme ayant participé aux collections
Gerfaut.
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Hubert Génin :
Pseudos utilisés :
Ludwig Sörner (1),
Toshiro Tanaka (2)
Sources : (1) BnF, (2) BnF
Bio : ?
On trouve aussi son nom associé à la collection
Baroud des éditions de
L'Arabesque pour laquelle il a signé 4 titres sous son vrai nom.
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Enrique Martínez Fariñas :
Pseudo utilisé :
Richard WarSource : Courte bio sur BDGest' et Article Wikipedia espagnol
Bio :
Enrique Martínez Fariñas était un romancier et scénariste de bande dessinée espagnole. Il a utilisé de nombreux pseudonymes. Il a entre-autres adapté des contes classiques et scénarisé des bandes dessinées. À partir les années 1970 il a surtout écrit des romans érotiques. Sous le pseudonyme
Richard War, il aurait signé 3 romans au début de la collection
Guerre des éditions
Gerfaut. C'était un auteur prolifique de littérature populaire en Espagne dans divers genres, et l'hypothèse qu'il ait participé à la collection est plausible puisque les débuts de celle-ci semblent liés à ce pays, de par son auteur le plus prolifique,
Enrique Sanchez Pascual, et l'illustrateur de quasi toutes les couvertures des parutions
Gerfaut,
Jordi Longarón, espagnol lui aussi.
Il est décédé en 1985 à Barcelone.
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Morris HershmanPas de pseudo
Bio : écrivain américain né le 31 janvier 1926 à New York, ville dans laquelle il a fait ses études (City College of New York, 1955-1956, New York University, 1957-1959). A été assistant éditeur chez H and H Publications (New York, 1954-1956) puis chez Topics Publications (1957-1959). A été marié à une éditrice et écrivain, Florence Verbell Brown. Il est l'auteur de 87 romans, ainsi que de 311 nouvelles. Il était aussi collectionneur de livres. A utilisé plusieurs pseudonymes comme Evelyn Bond, Arnold English, Sara Roffman, Janet Templeton, Sam Victor, Lionel Webb, pour différents genres comme le policier, la science-fiction ou le western. Un de ses romans fut traduit pour une parution dans la collection Guerre des éditions
Gerfaut,
Glory in hell (1967) devenu n°258
Gloire en enfer (1975).
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Jean RousselPseudos utilisés :
Karl Sterberg et
Igor VolkhovSource :
Message de Maciste du 09/12/2016