Drogues dans la littérature populaire

Ignatz Mouse a écrit:

Dans le bouquin de Joubert sur les livres censurés, Il devrait y avoir pas mal d'infos sur les romans interdits car faisant l'apologie de la drogue.
Je l'ai commandé, je ne sais pas quand je le recevrai. Pour les parisiens : il faudrait voir au "Cercle de la Librairie", ils en ont peut-être un en consultation.

Merci pour l'info. C'est quoi les réferences exactes du bouquin ? Merci d'avance

Pour les références, c'est ici

Pour l'éditeur, c'est là

Et pour ceux qui passent par la Capitale, l'adresse doit être celle de "Electre", alias "Livres-Hebdo" :
35 rue Grégoire de Tours, Paris VI

Pour trouver des populaires scandinaves, comme d'ailleurs tous les bouquins d'occase de scandinavie, il y a un réseau de bouquinistes équivalent à notre "Livre-Rare-Book.com", c'est :

"Antikvariat.net"

moteur de recherche en anglais.

en cherchant sur le forum, je tombe sur Le fantôme de Kikla

Ignatz mouse a écrit

Citation :

C'est juste l'histoire d'un groupe islamiste radical amateur de haschich ( qui donne des illusions de fantômes, d'où le titre )

https://litteraturepopulaire.1fr1.net/toute-la-litterature-d-aventures-et-d-action-ancienne-avant-1950-f2/collection-les-aventures-mysterieuses-progres-t783.htm?highlight=myst%e9rieuses

à voir

Et Flash ou le Grand Voyage de Charles Duchaussois, ça compte?

Léon Rude a écrit:

Et Flash ou le Grand Voyage de Charles Duchaussois, ça compte?

ça compte, mais ça manque un peu de jolie couverture illustrée à mon goût genre Claudel, Brantonne ou Starace, par exemple !

aymondel a écrit:

Léon Rude a écrit:

Et Flash ou le Grand Voyage de Charles Duchaussois, ça compte?

ça compte, mais ça manque un peu de jolie couverture illustrée à mon goût genre Claudel, Brantonne ou Starace, par exemple !

Ca me rappelle ma jeunesse après la lecture de ce bouquin j'me voyais déjà partir sac au dos pour Katmandou

et celui-là tu le connais

Cirroco Clone's a écrit:

Les éditions du Scorpion, outre quelques séries spécialisées comme Les Romans Noirs; ont édité sans collection particulière des romans réalistes de veine populaire.

Les Dessous de Paris, souvenirs vécus par l'ex inspecteur principal de la brigade mondaine Louis Métra, par René Delpêche, 26 février 1955
14x19cm, jaquette illustrée, 255 pages.
Illustration pin-up et drogue, (le duo gagnant ) non signé.

décidément le forum est une mine de renseignements à (re)découvrir

arzam a écrit:

et celui-là tu le connais

Cirroco Clone's a écrit:

Les éditions du Scorpion, outre quelques séries spécialisées comme Les Romans Noirs; ont édité sans collection particulière des romans réalistes de veine populaire.

Les Dessous de Paris, souvenirs vécus par l'ex inspecteur principal de la brigade mondaine Louis Métra, par René Delpêche, 26 février 1955
14x19cm, jaquette illustrée, 255 pages.
Illustration pin-up et drogue, (le duo gagnant ) non signé.

décidément le forum est une mine de renseignements à (re)découvrir

Oui je le connais et je l'ai. Merci bcp. pour l'info

Ah oui, c'était rigolo ce bouquin. Encore plus lorsque l'on sait que Louis Métra a été arrêté peu avant la publication du livre pour trafic de cocaïne...

Il était dédicacé ce bouquin (enfin, il l'est encore mais je ne l'ai plus) par l'auteur, René Delpêche, et curieusement à un certain Carton qui se trouve être le nom de ma rue qui abrita le domicile d'un toubib de ce nom...



Et voilà un autre titre, un récit de voyage, qui consacre quelques pages édifiantes sur le hachich et ses dérivés (avec des préparations que je ne soupçonnais même pas!) chez les habitants de Mascatte puis par extension dans le monde entier.

Escales chez les pêcheurs de perles (Arabie, Zanzibar, Maldives, Ceylan), Dr Fred Blanchod, Payot 1950 (réédition).

Une belle scène de fumerie d'Opium, dessinée par P. Dmitrow, pour le 1er fascicule des "Aventures de Todd Marvel détective milliardaire" (de Gustave Le Rouge).

Zigomar a écrit:

Une belle scène de fumerie d'Opium, dessinée par P. Dmitrow, pour le 1er fascicule des "Aventures de Todd Marvel détective milliardaire" (de Gustave Le Rouge).

Merci pour ce beau scan. Je connaissais l'existence de ce fascicule que je recherche depuis longtemps...

Charles Wighton, Le Trafic international de la drogue. L'histoire secrète des stupéfiants de Luciano à l'affaire Angelvin, Presses Internationales, 1962.

celui-ci doit aussi t'être connu


collection Détective Gallimard 1ère s n°19 1934

Si la BD entre aussi dans le périmètre étudié, le héros de "Une nuit chez Kipling" - récemment sorti - de Le Hir (et non La Hire) aime beaucoup se shooter à l'opium.

arzam a écrit:

celui-ci doit aussi t'être connu


collection Détective Gallimard 1ère s n°19 1934

oui : je l'ai , il a une belle couverture Merci pour l'info.

Dave O'Brien a écrit:

Si la BD entre aussi dans le périmètre étudié, le héros de "Une nuit chez Kipling" - récemment sorti - de Le Hir (et non La Hire) aime beaucoup se shooter à l'opium.

[Merci pour l'info, je ne connaissais pas cette BD Dans ce domaine les BD qui consacrent des cases aux drogues sont très nombreux. Ce qui est plus intéressant, à mon avis, sur ce sujet, ce sont ce qu'on appele les récits complets d'avant- guerre c.a.d. d'avant la loi sur la protection de la jeunesse.

Si je peux me permettre juste une petite précision semantique pour plus de clarté, l'opium se fume et ne se "shoote "pas , contrairement aux opiacés : morphine et heroine qui eux s'injectent

aymondel a écrit:

Si je peux me permettre juste une petite précision semantique pour plus de clarté, l'opium se fume et ne se "shoote "pas , contrairement aux opiacés : morphine et heroine qui eux s'injectent [/size]:

J'employai "se shooter" dans l'acception plus générale de "se droguer".

Personnellement, je me shoote à la litt' pop' !

aymondel

Citation :

morphine et heroine qui eux s'injectent

on lira pour s'en rendre compte les biographies, autobiographies de la plupart des grands jazzmens, Charlie Parker, Miles Davis, Art Pepper... (qq exceptions cependant dans ces grands musiciens).
Leurs rapports avec les drogues, dealers, ... sont édifiants.

même remarque pour les rockers où les overdoses ont été légion (Jimi Hendrix, Janis Joplin ...

Dave O'Brien a écrit:

aymondel a écrit:

Si je peux me permettre juste une petite précision sémantique pour plus de clarté, l'opium se fume et ne se "shoote "pas , contrairement aux opiacés : morphine et heroine qui eux s'injectent [/size]:

J'employai "se shooter" dans l'acception plus générale de "se droguer".

Personnellement, je me shoote à la litt' pop' !

Moi itou ...Dans l'argot de la drogue pour se droguer on utilisait ces termes : se doper, se camer, se défoncer, se chnouffer, se platrer (priser de la cocaïne ou de l'heroine", se poudrer (priser de la cocaïne). Pour fumer de l'opium on utilisait plutôt l'expression : tirer sur le bambou (voir Géo Sandry et Marcel Carrere Dictionnaire de l'argot moderne)

arzam a écrit:

aymondel

Citation :

morphine et heroine qui eux s'injectent

On lira pour s'en rendre compte les biographies, autobiographies de la plupart des grands jazzmens, Charlie Parker, Miles Davis, Art Pepper... (qq exceptions cependant dans ces grands musiciens).
Leurs rapports avec les drogues, dealers, ... sont édifiants. Même remarque pour les rockers où les overdoses ont été légion (Jimi Hendrix, Janis Joplin ...

Tout à fait exact, ces jazzmen (auxquels on pourrait ajouter Dexter Gordon, Ray Charles, Chet Baker etc...étaient dépendants aux drogues dures. A comparer avec un Gene Krupa, un Mezz Mezzrow, un Cab Calloway ou même un Armstrong qui étaient plutôt amateurs de marijuana (reefer) et l'ont même chanté ou dédié un morceau...