Spitzmuller, Georges

Bonsoir,

je possède le titre évoqué "Les Bandits du Rail"  mais en un volume

Mentionné ouvrage complet
Police et Aventures
sans date,3f95 ,264 pages

Se divisant de la façon suivante

-L'attaque du train 921
-La femme qui dort
-Fleur de crime
-Le docteur noir
-Le mystère de la femme sans tête
-Le colis mystérieux
-L'énigme de la morgue
-Un vol à la sureté
-Les deux anneaux d'or
-Les deux anneaux d'or (suite)
-Deux victimes
-Deux victimes (suite)
-La fenêtre rouge
-La fenêtre rouge (suite)
-La justice passe
-La justice passe (suite)

Celà correspondrait aux douze numéros évoqués par l'ami Chachakk et sauf erreur de ma part publiés en fascicule par "La Renaissance du Livre"

A+ Gilles

PS/n'aayant tjs pas pas résolu mon pb de scan ,pas d'image hélàs du livre pour illustrer mes propos

Rebonsoir!

Mon message s'est croisé avec celui de Jean François.

Le livre proposé à la vente sur les sites bien connus correspond à celui possédé depuis quelques décennies!
mais une nouvelle fois je répète pas de date indiquée et publié dans "Police et Aventures"
Comme souvent dans ce type d'ouvrage pas de couvertures

Pas le temps ce soir de regarder les archives et fascicules "Renaissance du Livre"
A suivre....Gilles

Si tu dis que ton exemplaire a 264 pages en 12 fascicules, cela veut dire que c'est cette annonce qui est fausse :

http://www.amazon.fr/spitzmuller-police-fascicules-du-complet-chaque-couvertures-25-fascicule-264/dp/B00ARWQGQS

Comme la pub au dos est pour la collection "Romans-Cinéma" dont vient de paraître "Le grand secret", on peut donc dater "Les bandits du rail" de 1921 :

https://litteraturepopulaire.1fr1.net/t37-les-romans-cinema-renaissance-du-livre

Et les scans récupérés sur Priceminister :



La publicité au dos date de fin août 1921.

barillier a écrit:

Bonsoir,

je possède le titre évoqué "Les Bandits du Rail"  mais en un volume

Mentionné ouvrage complet
Police et Aventures
sans date,3f95 ,264 pages

Se divisant de la façon suivante

-L'attaque du train 921
-La femme qui dort
-Fleur de crime
-Le docteur noir
-Le mystère de la femme sans tête
-Le colis mystérieux
-L'énigme de la morgue
-Un vol à la sureté
-Les deux anneaux d'or
-Les deux anneaux d'or (suite)
-Deux victimes
-Deux victimes (suite)
-La fenêtre rouge
-La fenêtre rouge (suite)
-La justice passe
-La justice passe (suite)

Celà correspondrait aux douze numéros évoqués par l'ami Chachakk et sauf erreur de ma part publiés en fascicule par "La Renaissance du Livre"

A+ Gilles

PS/n'aayant tjs pas pas résolu mon pb de scan ,pas d'image hélàs du livre pour illustrer mes propos

Merci pour le renseignement et le détail des titres.
Donc, apparemment, il s'agirait de 12 histoires complètes et non d'une seule qui s'étendrait sur les 12 .
As-tu lu ces histoires ? Si oui, peux-tu me donner un avis sur la qualité littéraire ?

Est-ce un même personnage qui revient dans chaque histoire ou bien sont-ce juste des nouvelles regroupées autour du sujet du Train ?

Merci d'avance pour les réponses.

Bon, finalement, il m'attirait trop et j'étais trop impatient, je l'ai acheté et je verrais par moi-même.

Merci à Jean-françois le Deist et Barillier pour votre aide.

Au passage, quelqu'un aurait-il les scans des couvertures de chaque fascicules, il semblerait que celles-ci ne soient pas conservées dans le recueil.

Merci d'avance.

J'étais très intrigué par deux titres de Spitzmuller :

- Dzeu Roum
- kaï-Nix

Si ma curiosité a été rassasiée grâce à la lecture du premier titre, je n'ai toujours pas pu trouver le second.
L'un de vous le posséderait-il ?

Henry de Chazel serait, d'après la BNF, serait un pseudonyme de Georges Spitzmüller.
donc Henri(y) (de) Chazel(le) également.

dans Dictionnaire du roman populaire francophone, Paris, Nouveau Monde, 2007,à la page 413, il est bien précisé que Henry de Chazel, c'est Georges Spitzmuller

on nous dit également qu'après sa mort, ses livres continuèrent à être édités, probablement du fait de sa femme

chachakk a écrit:

barillier a écrit:

Bonsoir,

je possède le titre évoqué "Les Bandits du Rail"  mais en un volume

Mentionné ouvrage complet
Police et Aventures
sans date,3f95 ,264 pages

Se divisant de la façon suivante

-L'attaque du train 921
-La femme qui dort
-Fleur de crime
-Le docteur noir
-Le mystère de la femme sans tête
-Le colis mystérieux
-L'énigme de la morgue
-Un vol à la sureté
-Les deux anneaux d'or
-Les deux anneaux d'or (suite)
-Deux victimes
-Deux victimes (suite)
-La fenêtre rouge
-La fenêtre rouge (suite)
-La justice passe
-La justice passe (suite)

Celà correspondrait aux douze numéros évoqués par l'ami Chachakk et sauf erreur de ma part publiés en fascicule par "La Renaissance du Livre"

A+ Gilles

PS/n'aayant tjs pas pas résolu mon pb de scan ,pas d'image hélàs du livre pour illustrer mes propos

Merci pour le renseignement et le détail des titres.
Donc, apparemment, il s'agirait de 12 histoires complètes et non d'une seule qui s'étendrait sur les 12 .
As-tu lu ces histoires ? Si oui, peux-tu me donner un avis sur la qualité littéraire ?

Est-ce un même personnage qui revient dans chaque histoire ou bien sont-ce juste des nouvelles regroupées autour du sujet du Train ?

Merci d'avance pour les réponses.

Je reviens sur le sujet après avoir survolé le recueil et commencé à le lire.
En fait, il regroupe 22 fascicules, sans les couvertures, malheureusement.

Les titres donnés par Gilles sont en fait les titres des différentes parties (par forcément des fascicules puisque "la femme qui dort" s'étale sur 4 fascicules et que le 2ème et le 7ème n'ont pas de titres).

L'ensemble conte une seule et même aventure, celle du détective Luc Mirabel à la poursuite des fameux bandits du rail qui ont dévalisé le train dans lequel il voyageait pour protéger Mme de Maubois et ses bijoux et durant lequel les bijoux ont été volés et un riche américain assassiné...

En flânant un peu sur Gallica, je suis tombé sur un article de Georges Bergner, apparemment un journaliste ami de Georges Spitzmuller.
Article paru dans "L'ami du lettré" de 1928 :


À le voir souriant, cordial, empressé, curieux de tout, sensible aux biens de ce monde, nul n’aurait pensé qu’il savait sa mort. En 1916, après un rude hiver au Hohneck, le capitaine d’artillerie Georges Spitzmuller fut évacué. Les médecins découvrirent que sa forte constitution était atteinte. On lui dit : « Avec votre cœur, vous pouvez vivre encore cinq ans, si vous prenez d’infinies précautions. » Sa première précaution fut de repartir au front. Il déconcerta les prévisions de la Faculté, en doublant le délai fixé. Croyait-il vraiment au diagnostic cruel ? Il aimait trop la vie pour douter de son triomphe. Si, parfois, il songeait à la prédiction, une sérénité apparente, accentuée de rires et de verve, dissimulait aux autres l’inquiétude secrète.
À quatre ans, il s’adaptait au monde dans Belfort assiégée. Cinquante ans plus tard, il commandait une batterie sur un sommet des Vosges. Au cours de ce demi-siècle, il consacra son activité aux lettres, sur un rythme accéléré. De brillantes études achevées par un prix de rhétorique au Concours général, un livre d’histoire sur La Conspiration de Belfort et L’affaire Caron auraient pu l’entraîner vers une carrière d’érudition et de recherches. C’était compter sans l’intervention du journalisme, dieu de la chance et de la fantaisie. Sur sa table de rédacteur en chef du Libéral de l’Est, il avait écrit un roman destiné à un concours organisé par Le Petit Journal. Son manuscrit fut le seul retenu. La Providence précisait sa vocation.
Sûr des dons dont il venait de tenter la mesure, il choisit Paris comme le point le plus élevé d’où il pourrait précipiter l’avalanche de romans que son imagination ébauchait déjà.
Il écrivait avec voracité, au point d’avoir été accusé un jour d’utiliser des nègres. On suspecte facilement la probité d’un auteur à l’invention agile et primesautière, qui disperse aux quatre coins de la presse des récits pathétiques, où la cape flotte au vent, où l’épée étincelle au clair de lune.
Georges Spitzmuller a contribué, pour sa part, à réhabiliter le roman populaire. Il lui plaisait de distraire un public nombreux et divers, de l’entraîner dans des aventures de tendresse et d’héroïsme, de préférer le mouvement de la phrase au fini du style, de captiver par des intrigues sans épisodes scabreux, de montrer des personnages à panache plutôt que des freluquets à veston étriqué.
Il composait dans l’allégresse, avec l’aisance que donnent la bonne humeur et le désir de séduire, sans escompter une renommée raffinée. Plusieurs de ses ouvrages révèlent des ressources d’érudition, de mesure, de goût délicat. Il aurait pu les développer, mais il mettait sa coquetterie à les suggérer simplement. La spontanéité de son imagination, la vivacité de sa plume, la souplesse de ses qualités lui ont permis d’aborder plusieurs fois le théâtre avec un certain succès. Neuf mois après sa mort, le théâtre de Mulhouse créait un opéra dont il avait écrit l’agréable livret.
La disparition de Georges Spitzmuller a affligé le grand public anonyme à qui il fournissait, chaque matin, des minutes de gaieté ou d’émotion. Elle a appauvri d’une amitié précieuse et réconfortante ceux qui le connaissaient et l’appréciaient.

Jean François Le Deist a écrit:

Comme la pub au dos est pour la collection "Romans-Cinéma" dont vient de paraître "Le grand secret", on peut donc dater "Les bandits du rail" de 1921 :

https://litteraturepopulaire.1fr1.net/t37-les-romans-cinema-renaissance-du-livre

Le texte semble confirmer la date puisque l'action se déroule en été 1921.
Le début de l'action (l'attaque du train par les bandits du rail) se situe même le 25 juillet 1921.

Arzam a écrit:

on notera aussi que René de Bargis n'est pas associé à Spitzmuller dans l'édition Fayard

La SGDL nous dit :
TROTET, René (M.), né(e) le 25/10/1884, mort(e) le 31/01/1924. Prénom(s) pseudonymique(s)
: René, Eugène ; nom(s) pseudonymique(s) : TROTET DE BARGIS, GERAL