[Collection] Espionnage (Arabesque)

parmi les auteurs non identifiés, il y a
309 Rodeo pour Juliette Claude L. Ferrer 1964


On trouve la trace d'un poète auteur de L'échancrure cosminage, et à plusieurs reprises Claude L. Ferrer conde de Randa, membre de l'Académie des arts et sciences de Paris et délégué de la Maison des intellectuels et journalistes de Paris.

(conde signifie comte en espagnol)
(Randa est une localité des Baléares )

Le listing d'Edmond Nouveau indique que l'auteur de ce roman a signé sous son vrai patronyme.
Claude L. Ferrer n'est donc pas un pseudonyme.
Il en est de même pour René Charvin, Philippe Casanova, Guy Sauvage,... et bien d'autres.

TontonPierre

Justement , les références indiquées ne sont pas des pseudonymes.

Importante mise à jour de scans jusqu'au numéro 300 + quelques corrections

ajouté scan :

299 Terreur en Somalie Roger Vlatimo 1963

Dans un avant-propos de A nous deux, Toubib espionnage 323 L'Arabesque 1964 t2
Karol Bor écrit :
"très récemment, dans un livre paru (Luc ferran change de dame)dans cette collection de l'Arabesque, mon excellent confrère et ami Gil Darcy, a tenté...."

Quand on sait que le dit ouvrage a été écrit par Jean Bure, cad Karol Bor !!!
De plus , il est paru après (numéro 325 ) !

arzam a écrit:

pcabriotpi83 a écrit:

J.P. Jernander, qui habitait Les Baumes, à Millau.

sûrement Jean-Pierre Jernander

décédé apparemment dans les années 90 puisque sa collection d'art africain a été dispersée aux enchères en 1996

Importante Vente D'art Africain - Collection A - Et J-P - Jernander

sa femme devait se prénommer A.... ?

Non, en 2015 en fait, à Bruxelles. Je suis tombé par hasard sur cet article datant du 24/11/2015 : http://brunoclaessens.com/2015/11/r-i-p-jean-pierre-jernander-1939-2015/

Dans l'article on apprend qu'en fait c'est son épouse qui est décédée en 1996.

Avec une photo du monsieur datant de 2007 :


Je copie/colle l'article :

Last week, the former African art dealer Jean-Pierre Jernander passed away at his home in Brussels (above Vasco & Co. books). Born in 1939 in Kikwit, in the Belgian Congo, Jernander spent his youth in Africa. Back in Belgium, his encounter with painter Annie De Vriese played an important part in his life. After their marriage in 1965, she, who loved antiques, encouraged him to become a dealer in African art – which he did in 1970. As Jean-Pierre Jernander’s father had been a State agronomical engineer in the Congo during his whole career, many retired colonial officiers opened their doors (and collections) to him in Belgium – where he discovered numerous masterpieces. It’s telling that the current Kongo exhibition at the Metropolitan (info) shows two iconic objects that once passed through his hands: the famous Kongo maternity figure from the Master of Kasadi from the National Museum of African art (info) and a crossed-legged Yombe figure from a private collection (info). The Virginia Museum of Fine Arts holds a fantastic kneeling Vili maternity figure, and an important Yombe sceptre, both discovered by Jernander. The Detroit Institue of Arts has a magnificent Mangbetu harp and the Minneapolis Institute of Art a Songye figure – just to make it clear that his finds are now spread over important collections all over the world. One can only imagine the life full of thrills Jernander must have lived discovering all these masterworks in private colonial collections. Several objects of his private collection were published by Cornet in Zaire. Peuples/Art/Culture (Antwerp, 1989). After the untimely death of his wife in 1996, Jernander put up his entire Congolese collection for sale at Drouot in Paris – with the exception of his exquisite collection of Congolese ivories, which unfortunately later was stolen from him. Partly published in Belgium Collects African Art (pp. 252-257), its current whereabouts are unfortunately still unknown.

Je reviens sur la liste des titres de la série Luc Ferran attribués à Roger Vilatimo.
TontonPierre n'ignore sans doute pas la liste des ouvrages que Vilatimo a écrits pour cette série, publiée à la fin du roman Fric-froc (éditions de la Détente, 1979) signé Roger Vlatimo. Or, cette liste mentionne seulement 22 titres de la série Luc Ferran, et non pas 24. Les n° qui ne figurent pas sont les n°601 (voir la réserve apportée par TontonPierre sur ce n°, ci-dessous) mais aussi le n°585.

Sont donc assurés les n° suivants:

N°480 (LF écrase le complot)
485 (LF feinte et ruse)
500 (LF affronte le loup)
505 (LF se jette au feu)
510 (LF chez les guerilleros)
515 (LF chasse en Ethiopie)
520 (LF défie le diable)
525 (Symphonie en rouge et noir)
530 (LF sème la terreur)
535 (LF met le paquet)
540 (LF frappe sec au Québec)
545 (LF traque le virus)
550 (LF ne fait pas de cadeaux)
555 (LF broie du noir)
560 (LF abat le condor)
565 (Drôle de balade pour LF)
570 (LF sur la brèche)
575 (LF ouvre le feu)
580 (LF traque la femme)
589 (Coups fourrés pour LF)
597 (Guerilla pour LF),
605 (LF joue serré)

Une incertitude plane sur les n° suivants:
585 (Amère mission pour LF)
601 (LF mène le train)

pcabriotpi83 a écrit:

Le collectif Gil DARCY et Luc FERRAN

Roger VILATIMO : 24 titres

Roger VILATIMO :
480, 485, 500, 505, 510, 515, 520, 525, 530, 535, 540, 545, 550, 555, 560, 565, 570, 575, 580, 585, 589, 597, 601***, 605.

 *** Edmond NOUVEAU attribue le n°601 “Luc Ferran mène le train” à Roger VILATIMO, alors que la fiche auteur de VILATIMO du n°1 de la revue Encrage ne mentionne pas ce crédit…

TontonPierre

Dans ses listes manuscrites, Edmond Nouveau repéra par un astérisque tous les romans signés Gil Darcy, car plusieurs auteurs "planchèrent" sur le sujet.
Concernant les deux numéros en question - 585 et 601, Edmond Nouveau indique :
n°585 - Amère mission pour Luc Ferran : R. Vilatimo
n°601 - Luc Ferran mène le train : ... aucun auteur  (idem pour les n° 597, et 605)

Il est vrai que, vers la fin de ses relevés de titres et d'auteurs, vers les années 68/69, Edmond Nouveau semblait avoir relâché l'attention dans ses retranscriptions...

TontonPierre

Ce prospectus documente un projet d'Edmond Nouveau de rééditer certains romans de la collection Espionnage, au rythme de 22 volumes par an.
J'imagine que ce projet n'a pas abouti.
Peut-être que la perspective d'une couverture sans illustration n'a pas mobilisé les 4000 souscripteurs nécessaires pour lancer la mise en chantier de ce projet.

Bonjour,

Lucien Gilliot était le frère de mon grand-père Roger Gilliot.

Voici les infos que nous avons sur lui.

Gilliot lucien

Né le 21 août 1919 à Saint-Ghislain
Décédé le 20 janvier 1994 à Baudour

Etudes : diplôme de l’Ecole Normale de Mons obtenu le 30 juin 1939

Période de guerre : 5 ans de captivité ( du 23 mai 1940 au 3 mai 1945 )

Carrière professionnelle :

 Instituteur intérimaire Ecole communale de St-Ghislain du 15/09/1939 au 28/02/1940

 Service militaire du 29/02/1940 au 31/08/1945

 Employé administration communale de St-Ghislain du 01/09/1945 au 12/09/1945

 Employé temporaire du 16/10/1945 au 13/11/1945

 Instituteur intérimaire à l’école moyenne de l’Etat à St-Ghislain du 14/11/1945 au 29/06/1946

 Instituteur intérimaire à l’école primaire d’application de Mons du 03/10/1946 au 01/08/1948

 Instituteur nommé à l’école d’application de Mons du 01/08/1948 au 22/10/1979


Bibliographie :
- 1958 : Désert blanc ( roman )
aux éditions du Scorpion sous le nom de Lucien Gilliot

- 1964 : Gron, le sanglier ( livre pour enfants )
aux éditions Pierre de Méyère Paris-Bruxelles sous le
nom de Lucien Gilliot

8 romans d'espionnage parus aux éditions l'Arabesque de Paris sous le nom de Jack Jérôme

- 1964 : Week-end à Berlin Est
- 1964 : Corrida sans taureau
- 1964 : Salade russe à Vienne
- 1964 : Casse-pipe à Jérusalem
- 1965 : Votre dévoué Jack
- 1965 : A bride abattue
- 1966 : Bonnes bises de Bizerte
- 1968 : Adios …. Barbudos

- 1971 : " Légendes et récits " dans la collection " contes classiques " Editions Lito-Paris
Texte adapté sous le nom de Jean-Luc

- " Les oreilles d'Horace " dans la collection " Jolis contes pour tout petits "
Editions Lito - Paris
Contes traduits de l'italien sous le nom de Jean-Luc

J'adorais aller chez lui. C'était un monsieur très instruit, avec toujours une histoire à raconter et (non négligeable pour un petit garçon) une formidable collection du magazine Pilote.

Attention que dans la liste de ce sujet, il y a un faute au roman de 1968. C'est bien Adios... Barbudos et non pas Tarbudos.

Bonjour et bienvenue sur le forum.
C'est toujours avec grand plaisir que nous accueillons les descendants des auteurs que nous tentons de faire un peu mieux connaître ici.

Concernant Lucien GILLOT / Jack JEROME / Jean-Luc, je remarque que notre auteur est natif de Belgique (où j'allais régulièrement avant le Covid, mon fils y habite...).
J'ai noté dans ma base 3 petits romans signés Jean-Luc, dont 2 aux éditions Janicot (rappelons que c'est une maison d'édition du Nord de la France dont une série au moins a été reprise ensuite en Belgique), pas impossible que ce soit aussi de sa main
1948

-dans la même collection
Hésitation devant l'amour

-dans la collection Tentation / S.E.G.
1952
repris en 1969