Cinoche

La Fille du puisatier, film français (2010), genre : Drame , Romance
Réalisé par Daniel Auteuil avec Daniel Auteuil, Kad Merad, Sabine Azéma, Jean-Pierre Darroussin, Nicolas Duvauchelle, Astrid Berges-Frisbey, Emilie Cazenave, Marie-Anne Chazel, etc.

Patricia, la fille ainée du puisatier, rencontre Jacques, le fils du bazar, en une journée, l'irréparable est commis.
Hélas, le lendemain il doit partir à la guerre, la pauvre fille n'a d'autre ressource que de tout avouer à son père.
Celui-ci, après avoir tenté une démarche auprès des parents du jeune homme et avoir été éconduit, préfère envoyer la fille perdue chez sa sœur ...

C'était un temps où les ouvriers et les bourgeois vivaient dans des mondes différents, où les jeunes gens s'aimaient mais où les filles tombaient enceintes, où les filles mères étaient répudiées. mais les familles restaient unies, des temps durs, l'amitié était indéfectible, l'honneur une valeur qui ne se galvaudait pas.
Daniel Auteuil a su s'entourer de toutes une galaxie de grands comédiens qui jouent leurs rôles à la perfection, avec une mention spéciale pour Astrid Berges-Frisbey, la fille du puisatier, qui sait être fière, enjouée, paumée avec autant de talent.
Enfin de magnifiques décors nous transportent dans une Provence un peu humide mais pas trop

C'est bien le thème de toute une littérature populaire, il faut absolument le voir.

To Rome with Love film américain, espagnol, italien (2012), genre : comédie
de Woody Allen, avec Woody Allen, Alec Baldwin, Roberto Benigni, Penélope Cruz

Rome, où les apparences sont trompeuses,
où la femme fidèle trompe son mari,
où la putain joue le rôle de la jeune épousée,
où le jeune architecte est séduit par la meilleure amie de sa femme,
où le chanteur n'a de voix que sous la douche,
où l'homme de la rue devient célèbre du jour au lendemain, pour retomber dans l'anonymat aussi vite,
où le voleur à la tire est aussi l'amant parfait,
où les américains ne seront jamais que des touristes.
Mais Rome, éternelle carte postale, où le vaudeville est roi.

Une nouvelle déclaration d'amour de Woody Allen à cette vieille Europe qu'il sait si bien décrire.
Après Londres, Paris, Barcelone,
un film merveilleux avec Pénélope Cruz en putain, Roberto Benigni en homme ordinaire, Ornella Mutti en star,
Ellen Page en meilleure amie irrésistible,
L'inénarrable Woody Allen, lui-même en vieil agent de chanteur d'opéra.
La palme revenant à Alec Baldwin, vieux philosophe, revenu de tout, et surtout fort de son expérience de Rome, d'il y a trente ans.
Rien n'est vraiment nouveau sous le soleil.

Les amateurs de Woody Allen, dont je suis, vous l'aurez compris, applaudiront à la fin du film.

Voir aussi son interview dans Le nouvel obs'