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Robert Chavanac.
Étonnant, car cet écrivain du populaire est décédé cette année 2016.
Robert Chavanac est le nom de plume utilisé par
Robert Cohen, chauffeur de taxi à Nice.
Robert Cohen est né à Marseille le 2 mars 1936. Il a vécu à Marseille, à Toulon puis à Nice.
C'était un passionné d'aviation, notamment marqué dans sa jeunesse par le livre de
Pierre Closterman, le célèbre
Le Grand Cirque. Cette passion s’est traduite, des années durant, par la pratique du maquettisme, de dessins d’avions et la collection de tous les écrits et photos ayant trait à la guerre aérienne 1939-45. Il a rencontré de nombreux vétérans de la guerre aérienne, fait des voyages vers les lieux des batailles les plus connues (il parlait cinq langues), et s'est investi dans la recherche d'épaves d'avions abattus dans sa région. Il était marqué par le second conflit mondial d'autant plus qu'il fut un enfant juif caché durant cette période.
Une vie marquée par l'aviation donc, de son histoire mais aussi dans sa pratique, puisqu'il s'inscrira à l’aéroclub du Var, pour apprendre à piloter, chose qu'il fera aussi virtuellement dans le monde de la simulation sur ordinateur.
Il va commencer à écrire assez jeune, et il verra sa première publication en 1957 dans la revue Fiction (n° 46), une nouvelle titrée
Désertion.
Vers la fin des années 1960, il va écrire des romans de guerre publiés par le
Fleuve Noir sans sa collection
Feu sous le pseudonyme
Robert Chavanac. Évidemment, l'action de ses histoires aura pour cadre l'aviation. Premier titre paru :
Les Messerschmitts de Sedan (n°96, 1968). Il va alors alimenter la collection jusqu'à la disparition de celle-ci, puisque son dernier roman,
Kippour au canal (n°243, 1975), est l'avant-dernier numéro de la série
Feu. En tout, il signera pour elle 13 romans, basés sur sa documentation et sur le recueil de témoignages de vétérans. A noter qu'il fut dans l'ensemble assez déçu des illustrations de
Michel Gourdon (trop d'erreurs techniques ou historiques dans les dessins représentant des avions).
Certains de ses romans furent traduits et publiés dans divers pays (Suède, Belgique, Brésil, Pays-Bas).
Avec l'arrêt de la collection
Feu, il met un terme à sa carrière de romancier.
En parallèle, il devient chauffeur de taxi à Nice.
Durant sa retraite, il continue à écrire sous son vrai nom dans des publications juives.
Il décède à 79 ans le 1er mars 2016.
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