Maciste Zigomar
Nombre de messages : 6184 Age : 55 Localisation : Beaujolais et Coutançais Date d'inscription : 10/10/2007
| Sujet: Marcireau , Jacques Mer 20 Avr - 8:58 | |
| Marcireau , Jacques
Ai-je raté un épisode, ou n'y a-t-il pas encore eu de Révélations au sujet de Jacques Marcireau, libraire et surtout traducteur/adaptateur/tripatouilleur de textes ? | |
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arzam Zigomar
Nombre de messages : 7920 Localisation : Au fil de la Loire en Touraine Date d'inscription : 03/09/2007
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Mer 20 Avr - 9:54 | |
| il me semble qu'on en avait parlé... mais où ?
j'ai noté 6 pseudos
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Dominique Sherlock Holmes
Nombre de messages : 1593 Age : 77 Localisation : Loire Atlantique Date d'inscription : 05/12/2007
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Ven 12 Aoû - 18:51 | |
| - arzam a écrit:
- il me semble qu'on en avait parlé... mais où ?
Je ne trouve pas le topic en question, alors les quelques infos que j'ai : Fascicules : 14 x 22,5 – 16 pages – Couverture illustrée – Prix de vente 6f – Editions Jacques Marcireau 79 Grand’Rue Poitiers – Non datés (1946 à la BNF) – Pas de mention de collection, même si l'éditeur y fait réfèrence dans les annoncés Meurtre publicitaire Marcireau JacquesBande des infirmes (La) Marcireau JacquesAnnoncés dans la même collection !: Médecin des cœurs (Le) roman sentimental Il semble être déjà paru en 1942 aux éditions de Lutèce (BNF) Ennemi de la beauté (L’) roman policier | |
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herbulot Collectionneur, Chercheur, Passionné
Nombre de messages : 4014 Localisation : l ardenne profonde Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Jacques Marcireau Sam 13 Aoû - 11:18 | |
| POur l'instant amigo et pour en savoir plus sur Marcireau et E Fournier,il te faut aller en fin du nouveau ROC où notre super collaborateur (qui bosse à la BNF)Patrick Ramsayer ,nous donne des éléments inédits.Merci à lui | |
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birhakim Atomos (Madame)
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 18/12/2013
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Dim 29 Déc - 5:58 | |
| Je suis surpris d'apprendre que Jacques Marcireau fut romancier...Je le connaissais comme écrivant sur l'occultisme et l'hygiénisme. | |
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pfinge Zigomar
Nombre de messages : 6395 Date d'inscription : 13/08/2007
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Lun 30 Déc - 0:30 | |
| En tout cas , ce semble être son vrai nom (d'après le Catalog of Copyright) Est né le 30 janvier 1909. | |
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birhakim Atomos (Madame)
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 18/12/2013
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Lun 30 Déc - 8:48 | |
| Il doit être mort à présent...Dans les années 80 j'ai eu un contact épistolaire avec lui pour lui acheter des ouvrages. Je me souviens qu'il habitait à Poitiers. | |
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Maciste Zigomar
Nombre de messages : 6184 Age : 55 Localisation : Beaujolais et Coutançais Date d'inscription : 10/10/2007
| Sujet: Re: Marcireau , Jacques Mar 31 Déc - 11:42 | |
| Exact, il était libraire à Poitiers, et est décédé en 1985. | |
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pcabriotpi83 Todd Marvel
Nombre de messages : 876 Age : 79 Localisation : Derrière Versailles Date d'inscription : 03/04/2008
| Sujet: Marcireau, Jacques - les Amis de la Poésie Jeu 24 Oct - 13:52 | |
| Jacques Marcireau, secrétaire général et animateur des “Amis de la Poésie” (années 1930’)C’est en 1928 que Jacques Marcireau fonde les “Amis de la Poésie”, une sorte de fédération d’artistes amateurs, dont l’activité est de venir en aide aux écrivains et artistes amateurs en étant à leur disposition pour tous travaux d’impression et d’édition, la mise au point de leur texte, la copie dactylographiée de leurs écrits, etc…Plus l’organisation de concours de poésie, de prose, de dessin, leur permettant de publier leurs œuvres dans des recueils collectifs. La création des “Amis de la Poésie s’accompagne de la mise en place d’un concours pour le Prix de Poésie des Amis de la Poésie, dont le lauréat de 1932 sera un certain Conrad Walrafen… le futur Jean-Pierre Conty ! Le siège des “Amis de la Poésie” se situe alors au 1 de la rue de la Bretonnerie à PoitiersL’année 1932 voit le démarrage de la publication d’un bulletin trimestriel, “Amis de la Poésie”. Dans le premier numéro de ce bulletin, daté de juillet 1932, un article conséquent, intitulé “Opinions sur Jacques Marcireau”, sera réservé à la présentation et à la critique des premières œuvres du directeur-gérant du bulletin : Jacques Marcireau lui-même : «En dehors d’un roman : “A combien l’amour revient aux jeunes gens” paru dans la revue Notre Temps en 1931 {1}, de l’adaptation d’un roman hongrois (en collaboration) paru dans LU, d’une brève collaboration à Comoedia (page du cinéma), Jacques Marcireau a publié deux livres : “L’Auberge” , à la N.R.F. en 1929, et “Tu seras soldat”, aux « Revues », en 1931. Il prépare actuellement “Réussir”.» Je donne en illustration les deux pages du bulletin relatives à cet article ; et, pour donner un aperçu de ces «opinions», j’ai choisi de reprendre la critique de “L’Auberge” qu’en firent trois hommes de Lettres de l’époque. Ci-dessus, extrait du bulletin des “Amis de la Poésie”, n°1 – juillet 1932 «N’en doutons point : M. Marcireau est appelé à la littérature par une vocation authentique. Il voit tout sous les espèces et au gré de cet art et il ne saisit guère la vie et son propre être qu’après les avoir fixés sur du papier. «Donc, M. Jacques Marcireau veut écrire. Il le veut de propos délibéré ou pour des fins précises. D’abord parce qu’il y est poussé par une force inévitable ; puis parce qu’il espère de cet exercice gloire et profit. Il vit à Poitiers. Il a entre seize et vingt ans. Il chantera donc, ou plutôt il mettra sous forme de fictions, l’Adolescence et la Province. Il racontera ses petites histoires et ce seront des histoires de collégiens ; il devra déjeuner à l’auberge et il décidera de se mettre au roman de l’Auberge, hanté du double souvenir de Balzac et de Rastignac. «La proportion des débutants que nous encouragerions à persévérer dans leur être littéraire tient dans le un pour cent. Nous ne saurions mieux louer M. Marcireau qu’en l’y comprenant.»Gonzague TRUC {2} «Un adolescent vit et rêve en province. Journaux de Paris, livres de Paris, camarades des deux sexes revenant de Paris, apportant l’air de Paris. Tournées théâtrales, opérettes américaines au rabais, revues de music hall à l’instar, ciné. Et tout cela dans le cadre mesquin de la province française. Saul la multiplication des autos, la guerre n’a rien changé. La même crasse, la même politique, les mêmes petits grands hommes, les mêmes sorties de messe, les mêmes sorties de magasins, la même grand’rue à sept heures du soir, les mêmes cafés à l’heure de l’apéritif ou à l’heure de minuit, ou encore les dimanches après-midi. Et aussi les mêmes histoires extraordinairement compliquées sur la trame la plus insignifiante, les mêmes provinciaux tantôt faibles et tantôt balzaciens. «De tout cela, M. Jacques Marcineau nous offre un documentaire d’une vérité, d’une complexité extrêmes. «Il y a dans son livre, d’une part, un cas de tourment littéraire assez particulier, une volonté acharnée de tout écrire de sa propre vie, de la fixer sur du papier au fur et à mesure qu’elle se déroule, de ne consentir à rien laisser perdre du temps, qui paraît d’abord naïve et exaspérante, mais qui finit par atteindre à un pouvoir d’émotion certain. Et il y a d’autre part dans ce livre une évocation globale de la vie citadine en province française qu’aucun provincial ou ex-provincial ne lira sans y retrouver ce mélange de bassesse et d’idéal qui est le lot de tout adolescent un peu bien né dans une préfecture ou une sous-préfecture d’un de nos quatre-vingt-neuf départements.»Benjamin CREMIEUX «L’Auberge est une manière de confession, d’examen de conscience, où, à travers les expériences de l’adolescence provinciale, à travers quelques lectures sans méthode, nous voyons lentement se dégager une personnalité – Daniel ROPS. « Jacques Marcireau, chaussant fort adroitement les grandes bottes de Balzac et s’appliquant à coller sa prunelle aux jumelles inversées de Marcel Proust, suit en réalité les expériences d’André Gide avec moins d’artifice et de perverse candeur, dans un réalisme plus spirituel, plus touchant, plus cru aussi. Il a conscience que la fantaisie est, en somme, à la portée de tout le monde et que l’imagination est d’un facile entraînement. Ce jeune écrivain saura désormais où il va, en possession de moyens solidement étayés, sachant leur prix, et décidé à les utiliser à son escient.»Jean-Daniel MAUBLANC L’article se terminait par une « Conclusion » (sic !) sous forme d’annonce publicitaire à tout-va : «Achetez “L’Auberge” (13 fr. 50) et “Tu seras soldat” (12 fr) en librairie ou demandez-les à notre siège. Manifestez votre sympathie pour notre entreprise en sosucrivant sans attendre un abonnement d’un an à ce bulletin (5 fr) – (Les envois d’argent peuvent avoir lieu par mandat-lettre ou mandat-poste au nom des “Amis de la Poésie”, versement ou virement au compte postal 1501.49 Paris au nom de J. Marcireau, en timbres, billets de banque,…). Participez à nos concours. Consultez-nous. Notre prospectus, des spécimens du présent bulletin et de nos diverses collections, sont envoyés gratuitement sur demande.» Le secrétaire général des “Amis de la Poésie” et directeur gérant du bulletin : Jacques Marcireau {3} – Le secrétaire-adjoint et critique littéraire : Jean Rousselet. Ci-dessous : Jacques Marcireau, vers 1932. (Cliché anonyme prélevé sur le bulletin des “Amis de la Poésie” – n°1 – juillet 1932) Notes :{1} En feuilleton à partir du n°96 du 28 juin 1931. {2} Gonzague TRUC – écrivain et critique littéraire (1877-1972) – avait rédigé une critique plus circonstanciée de l’ouvrage de J. Marcireau dans le journal Comoedia du 06 mai 1930 dans la rubrique “La Vie des Livres”. (Voir Comoedia sur gallica.bnf.fr). {3} Dans les années 1940’, Jacques Marcireau tiendra libraire, 79 grande rue à Poitiers. TontonPierre | |
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| Sujet: Re: Marcireau , Jacques | |
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