Voilà une importante collection laissée pour compte, peut-être en raison de son importance et de sa complexité, sûrement , en tout cas , à cause de l’excellent travail effectué dessus ( http://www.enssib.fr/bibliotheque/documents/dcb/seguin-vol2.pdf ).
Et pourtant, elle pose plusieurs problèmes, qui, j’en suis sûr, comme moi, vous empêchent de dormir !
• La numérotation et les dates
• Les prix
• Les réimpressions
• Les illustrateurs
(nous laisserons de côté la « nouvelle série » qui ne pose pas de problème particulier, semble-t’il, et fait l’objet d’un topic à part
https://litteraturepopulaire.1fr1.net/t2149-coll-le-livre-populairens-fayard?highlight=fayard Ainsi que les séries faussement présentées par la plupart des vendeurs, et même souvent à la BNF, comme « Le livre populaire », alors que la couverture porte bien la mention des séries et « Arthème Fayard l’éditeur du Livre Populaire « )
ex . :
La numérotationLe premier numéro parait très exactement le mardi 16 mai 1905.
Suivront le 15 de chaque mois, puis le 10 à partir de 1913, 111 autres numéros, donc jusqu’en août 1914, tous à 65c.
- De 1922 à 1937 paraissent le 19 et du 113 au 345, ainsi qu’au moins 19 n°s bis soit 252 numéros
- De 1951 à 1958 du 346 au 375, soit 29 numéros
Les problèmes :
1/ Comme signalé dans l’étude enssib, on pourra noter :
Le 19
Mariage d’amour par
Michel Morphy, qui devient par la suite
Mandrin par
Jules de GrandpréDe ce fait, certaines numérotations postérieures sont décalées d’un cran ! Mais la plupart se contentent d’ignorer le 19 !
Voici le 19 initial :
D’après l’étude ENSSIb, le second 19 serait paru vers 1920, mais il ne figure pas dans les listes ci-dessus (qui semblent postérieures ? )
Dès 1908 le titre de Morphy disparait des listes ( y compris de celle des tirages !), ce qui peut faire penser plutôt à un problème de droit d’auteur, qu’à une décision de ne pas réimprimer : petit mystère à élucider.
2 / les bis :
Sont signalés 28, 39, 41, 161 et peut-être, de manière moins évidente les 3,12,20,26,27,32,33,34,40,51,52,65,81,110.
On peut rajouter le 45
3 / les réimpressions après-guerre
Les Pardaillan ont bénéficié d’une numérotation spécifique, bien qu’indiqués « le livre populaire »
1
Les Pardaillan Michel Zévaco 1950
2
L'épopée d'amour Michel Zévaco 1951
3
La Fausta Michel Zévaco 1949
4
Fausta vaincue Michel Zévaco 1948
5
Pardaillan et Fausta Michel Zévaco 1949
6
Les amours du Chico Michel Zévaco 1948
Pour le reste, Il y a au moins trois réimpressions, avec couvertures différentes, l’une à partir de 1948, l’autre à partir de 1951 , la dernière avec photos
72
L'hôtel Saint-Pol Michel Zévaco 1948 et 1951
181
La danseuse assassinée Pierre Decourcelle 1953
.
Tous les numéros ont-ils été réédités ?
Les prixEn-dehors des 65c, on trouve avec même illustration : 75c,95c,1F25,1F50,1F75,2F,2F25,2F50,2F75,3F,3F25,3F50,3F75 ,4F,4F50,5F,5F25,5F50,6F,6F25,8F50,8F70,9F70
A quel prix sont parues les primo-éditions à partir du 113 ?
Je n’ai trouvé que deux avis de parutions :
• Le 158 parait en novembre 1925 à 1F75
• Le 273 parait en octobre 1931 à 2F25
La répartition des ouvrages dans les différents prix semble conforter l’hypothèse de ces 2 seuls prix pour les primo-éditions, sauf peut-être entre 165 et 177 et pour les 20 derniers ,puisque :
- aucun n° postérieur à 112 dans les 75c,95c,1F25,1F50
- des 1F75 jusqu’au 164
- le 175 existe à 2F
- les 178 jusqu’au 326 à 2F25
- les 334 et 335 à 2F75
- les 340 et 345 à 3F
Question : tous les ouvrages à 65c ont-ils bénéficié de retirages avec nouveaux prix ?
Les réimpressions• des réimpressions des 65c ont été faites avec le même prix.
Les illustrateurs•
Gino Starace , n’a semble-t’il pas réalisé l’ensemble des illustrations jusque 1937.
Sans doute aidé ou remplacé par son fils Ian, dans quelqes cas.
• On trouve parfois d’autres signatures : par ex .
Louis Malteste (114)
•
Maurice Toussaint a réalisé la plupart des illustrations des séries après-guerre, ainsi que de la Nouvelle Série,
30
La porteuse de pain Xavier de Montépin 1952
• Parfois remplacé par
Quesnel ( ? ) ou
Gaston de Sainte-Croix ou ???
A partir du numéro 346, nous n’avons plus droit qu’à d’affreuses photos en couvertue !
Notons que le
371 reste introuvable malgré l’appel lancé par Claude Herbulot voici quelques années . Peut-être n’est il jamais paru ?