[Auteur] Duchesne Roger

J'ai "formaté" une version .pdf de l'étude sur Roger Duchesne.
Format A4, 14 pages, taille 1,75MO.
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TontonPierre

Excellente nouvelle!  
Je commande derechef cette version pdf, je pense que tu dois avoir mon adresse. Merci d'avance!

Pour ceux qui voudraient consulter l'article cité par Tonton Pierre dans sa note 1 du dernier épisode de la saga "Roger Duchesne", le lien correct est : http://www.bifi.fr/public/ap/article.php?id=354.

Citation :

Il s’agit d’un traitement pour un film que Melville ne réalisa pas, dont une part importante des dialogues est rédigée et dont seules certaines scènes auraient mérité d’être encore développées pour aboutir à un scénario. À l’exception de son titre (Un flic), le sujet n’offre aucune parenté avec le film éponyme que Melville tournera en 1973.

Merci pour la correction de l'adresse internet. Je ne comprends pas d'ailleurs comment cette mauvaise retranscription (un copié-collé) a pu se produire...

TontonPierre

C'est sans doute l'intervention du Malin, toujours prêt à faire un mauvais coup...  

Pour répondre au post de Maciste du 15 novembre dernier concernant la correspondance Bob Tracy / Phil Conroy, je confirme qu’entre les deux romans “Plus un poil de sec !” et “Les carottes sont cuites”, à part les noms propres et le montant des sommes d’argent qui ont été changés, les deux textes sont identiques du début à la fin… sauf le premier paragraphe du premier chapitre, comme le montrent les scans correspondants ci-dessous.
On note que la dernière phrase du roman : « Pour lui, les carottes sont cuites ! », si elle préfigurait peut-être le second roman qu’avait écrit Roger Duchesne en 1949 et dont le manuscrit “presque terminé” fut trouvé lors de son arrestation en février 1950, sert pour la réédition de 1973 de Plus un poil de sec de justificatif, s’il en est besoin, du titre donné à cette réédition. On retrouve la même correspondance entre le titre et la toute dernière phrase du roman dans la réédition de La Morgue… Terminus ! et titrée La dernière étape.



Ci-dessus, comparaison entre Plus un poil de sec ! et Les Carottes sont cuites :
A gauche : la première page de chacun des deux romans ; à droite, leur dernière page avant le mot “Fin”.

TontonPierre

Merci à Tonton Pierre d'avoir collationné ces deux textes (ce gars-là doit sortir de l'Ecole des Chartes!))

Bonjour,

Par le hasard d'une recherche google sur Roger Duchesne, je tombe sur ce site et cet article.
Dans un polar se passant pendant l'occupation et la libération de Paris, on a quelques lignes où René Duchesne apparaît et je souhaitais en connaître un peu plus sur lui.

Le livre, c'est "Satan habite au 21" de Jean Pierre de Lucovitch :

L'extrait se déroule au siège de la Gestapo française rue Lauriston,  évacuée par Lafont et ses hommes, quelques jours après le début de l'insurrection et la libération de Paris :

" Le téléphone sonna dans la pièce vide. Je décrochai.
- Allo, Henri? C'est Roger
- Henri n'est pas là. c'est de la part?
On avait raccroché, mais j'avais reconnu la voix de Roger Duchêne, l'acteur qui avait fait du gringue à Florence pendant le tournage de Montmartre sur Seine, un bellâtre qui tenait une boîte de Lafont, L'heure bleue, à Pigalle, où, un soir, j'avais failli l'allonger.
S'il appelait, cela voulait dire que Lafont était parti sans rien lui dire, le larguant dans un Paris où ses chances de survie étaient minces. Pauvre Roger Duchêne... Avec ses yeux bleus et ses beaux costumes, il allait avoir un certain succès à la Santé."

Cet épisode du livre ne colle pas avec la bio réalisée ici, notamment le passage au maquis apparemment. L'auteur reprend également la version "noire" de la bio de Roger Duchesne, en changeant toutefois légèrement l'orthographe de son nom.

Pourquoi cela ne colle pas ??
Ça veut dire que lors de la Libération de Paris, Roger Duchesne cherchait à joindre Henri Laffont, de la carlingue.
Roger Duchesne était bien parti dans l'Eure et Loir, à la fin de la guerre. C'est là qu'il commit quelques exactions, avant de revenir sur Paris et se faire passer pour un Résistant bon teint.

TontonPierre

pcabriotpi83 a écrit:

Le 20 avril 1951 s’ouvre le procès de l’affaire des marchands de cravates de la rue Réaumur. Roger Duchesne est défendu par deux avocats dont Me René Floriot. Deux de ses camarades comédiens, Renée Saint Cyr et François Périer, viennent à la barre dire toute l’injustice dont il a été victime{2}

Voilà une photo de René Saint Cyr pendant le procès (à voir sur Eb..)


J'ignorais que c'était la mère de Georges Lautner
des éléments de bio ici

Et voici la photo de François Perrier au même procès.



TontonPierre