Edward Gillot

On trouve cette signature pour un roman paru dans la collection « Un Mystère » en 1955 : Une poire pour la soif (The Small Hotel, traduit par Gilles-Maurice Dumoulin). Mais ce titre est recensé par Hubin (Crime Fiction IV) sous la signature d’Edward Morris: est-ce le même auteur ? A-t-on des renseignements sur son compte? Mais que font les RG?

On peut faire avancer un peu le sch... : le prénom est le même !

A part ça, je me souviens que ce n'était pas mal ce livre .

est-ce que ce Edward Morris ne serait pas un pseudo de Gilles Maurice-Dumoulin

On sait qu'il était traducteur anglais/français, mais peut-être a-t-il aussi fait l'inverse et en ce cas Edward Gillot serait Edward Morris et aussi Gilles Maurice Dumoulin
j'ai trouvé cette notice qui m'intrigue

Citation :

Stones Of The Abbey

   by
   Fernand Pouillon,
   Edward Gillot (Translator)

Edward Morris est un auteur qui a signé 3 titres selon la British Library. Particularité : tous 3 chez le même éditeur et entre 1952 et 1954 :

Citation :

Title: The Plume of Smoke.
Author: Edward MORRIS, (Novelist)
Publication Details: London : Geoffrey Bles, 1952.
Language: English
Identifier: System number 002554773
Physical Description: 250 p. ; 8º.
Shelfmark(s): General Reference Collection NNN.2601.
UIN: BLL01002554773

Citation :

Title: The Five Fowlers.
Author: Edward MORRIS, (Novelist)
Publication Details: London : Geoffrey Bles, 1953.
Language: English
Identifier: System number 002554772
Physical Description: 223 p. ; 8º.
Shelfmark(s): General Reference Collection NNN.3574.
UIN: BLL01002554772

Citation :

Title: The Small Hotel.
Author: Edward MORRIS, (Novelist)
Publication Details: London : Geoffrey Bles, 1953 [1954]
Language: English
Identifier: System number 002554774
Physical Description: 221 p. ; 8º.
Shelfmark(s): General Reference Collection NNN.4701.
UIN: BLL01002554774

A vérifier, bien sûr. Ma première idée avait été identique à celle d'arzam, mais la concordance de prénoms Gilles/Gillot et Maurice/Morris était trop évidente.

Ouille, j'ai besoin d'une aspirine
On parle beaucoup d'Edward Morris, et peu d'Edward Gillot, qui effectivement pourrait être un pseudo du (pseudo-)traducteur GM Dumoulin. Si cet Edward Gillot existait, on en trouverait bien trace dans le monde anglo-saxon, non?

Je continue à me triturer les méninges au sujet de cet Edward Gillot. Après vérification, ni Gillot, ni Edward Morris ne sont indiqués comme pseudonymes de G.M. Dumoulin dans les études qui lui sont consacrées. Et Edward Gillot est un nom anglo-saxon parfaitement valable, même si on ne trouve aucune mention de lui en tant qu'écrivain.
Quant à Edward Morris, il semble être un véritable auteur, anglais ou écossais.
D'où sort donc cet Edward Gillot?

Maciste a écrit:

Quant à Edward Morris, il semble être un véritable auteur, anglais ou écossais.

si tu parles de l'écrivain de science-fiction; il est né en 1975... donc ce n'est pas le nôtre

il me semble avoir lu que Gilles-Maurice Dumoulin avait fait paraître en 2013 un nouveau titre... si c'est vrai, peut-être est-il encore joignable

90 ans tout de même

arzam a écrit:

Maciste a écrit:

Quant à Edward Morris, il semble être un véritable auteur, anglais ou écossais.

si tu parles de l'écrivain de science-fiction; il est né en 1975... donc ce n'est pas le nôtre

Non, on parlait du Edward Morris qui a signé 3 romans en 1952-53 et dont aucun n'a été publié aux USA. Sur cet auteur, on ne trouve rien : étonnant mais pas impossible.

... et aucun Gillot de répertorié à la British Library !

De retour à la maison, je viens de vérifier dans les ouvrages anglais en ma possession :

Who's Who in UK 1958 : plein de Morris, mais pas de Edward. Aucun Gillot.

Who's Who of UK authors, sd mais vers 1949 : idem ci-dessus

Who's Who of UK authors, vers 1960 : idem ci-dessus

Gillot semble bien un nom très rare au Royaume-Uni.

L'enquête continue...

Je viens de m'adresser outre-Manche pour tenter de trouver la solution de l'énigme. Il y aura peut-être une réponse d'ici à quelques semaines. En attendant, remercions Claude Le Nocher qui nous fournit un résumé du roman d'Edward Gillot:

Citation :

George Halam est un escroc vivant de la crédulité des femmes. Compagnon séduisant pour femmes vieillissantes, il finit par dérober leurs économies avant de disparaître. Parmi ses récentes victimes, l’une s’est suicidée. Actuellement, il s’occupe de Mary Crosby. Celle-ci étant un peu plus coriace que les précédentes, George se demande s’il est raisonnable de persévérer. Ne vaudrait-il pas mieux retourner vivre sagement auprès de Marion Collins, qui est amoureuse de lui ? Une vie normale n’est pas faite pour l’aventurier qu’il imagine être. En réalité, le butin de ses escroqueries ne l’aide à subsister que quelques temps. Pour une prime de cent livres, il a même naguère dénoncé un complice, le gros Byron.

Enfin, George réussit à convaincre Mary Crosby d’acquérir une vieille bâtisse pour en faire un hôtel, où ils s’établiraient tous les deux. Selon son véritable plan, c’est surtout un lieu discret où il se débarrassera d’elle, le moment venu. Le fameux Byron venant de sortir de prison, cet endroit constitue pour George une très bonne planque. Il sait que son ex-complice ne lui fera pas de cadeau. Reste à trouver l’occasion, ou le courage, de supprimer Mary Crosby.

Mal vus de leur hiérarchie, l’inspecteur Paxton et le sergent Roberts recherchent un escroc dont-ils savent peu de choses. Un faux billet est leur seule piste, ce qui les mène chez Jane Collins, sœur de Marion. Paxton est bientôt sous le charme de la jeune femme. Ni Jane, ni Marion ne voulant dénoncer George, l’enquête risque de tourner court. Le gros Byron sera plus habile à faire parler Jane. La police ne localisera George que tardivement…

(http://www.action-suspense.com/article-polars-annees-1950-collection-un-mystere-76756863.html)

Un autre texte portant le même titre :
The Small Hotel
Edward Morris
Geoffrey Bles. 1953.

THE SMALL HOTEL
Moncrieff, Marion
1947 Blandford Press. 1947

Mais il s'agit sûrement du premier :

Citation :

The Small Hotel," by Edward Morris (Geoffrey Bles ; 9s. 6d.), is about a " lady-killer." Such stories are nearly always ... COLONEL A. LOCKE, the author of "The Tigers of Trengganu " (Museum ; 16s.), repeatedly refers in his book to Jim Corbett's ...