Arnould Galopin

Bonjour !
Je cafouille lamentablement, mais il n'est pas nécessaire d'espérer … etc.. … etc.

J'ai lu avec intérêt l'ouvrage récent de Pierre Chevallier sur Arnould Galopin : riche en informations, mais un peu trop hagiographique. J'espère que l'auteur et ses lecteurs pourront échanger quelques points de vue au sein de ce forum…

Dans cette optique, une question à laquelle vous pourrez sans doute répondre:
Quelqu'un (je n'arrive plus hélas à me rappeler qui, où et quand: dans Désiré peut-être?) a dit que les fascicules d'Arnould Galopin ne répondaient pas toujours à la structure qui doit être celle des romans en fascicules (soit de récits complets, soit des récits se terminant sur un suspense relançant indéfiniment l'histoire), mais qu'ils étaient taillés à la va-comme-je-te-tranche ( peut-être à l'insu du plein gré de l'auteur).
Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne !

Nous avons les mêmes lectures, à ce que je vois!
La référence que tu recherches ne m'évoque rien, mais il y a un moyen de vérifier cette affirmation: il n'y a qu'à lire quelques livraisons au hasard de plusieurs romans de Galopin, et voir si elles se terminent sur un cliff hanger ou pas! Je ferai peut-être ce test un de ces soirs...

Bonjour,

Les romans de Galopin sont le plus souvent découpés comme des livraisons, c'est-à-dire qu'ils se terminent à la fin de la page, sans souci de terminer sur un effet de suspens (avec cette différence qu'ils ne s'achèvent pas au milieu d'une phrase). En réalité, la situation des romans en fascicule est beaucoup plus variable qu'on l'a dit, dans la mesure où elle oscille en permanence entre un principe de collection et un principe de livraison. Mais on rappellera quand même que le principe du suspens en fin d'épisode d'un feuilleton est très relatif et qu'on a tendance à le surévaluer.