pfinge Zigomar
Nombre de messages : 6395 Date d'inscription : 13/08/2007
| Sujet: Sylvio Ven 25 Nov - 20:44 | |
| Herbulot rattachait Sylvio à Gustave Gailhard
mais la SGDL indique
SASSE, Henri Etienne (Abbé), né(e) le 26/12/1863. Nom(s) pseudonymique(s) : SYLVIO
???
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arzam Zigomar
Nombre de messages : 7920 Localisation : Au fil de la Loire en Touraine Date d'inscription : 03/09/2007
| Sujet: Re: Sylvio Sam 26 Nov - 12:03 | |
| d'après mes notes, l'association Gustave GAILHARD / Sylvio provient du titre Qui a tué l'enfant (Crime et police Ferenczi n°25 1933, Verrou 2e série n°22 1951) Une autre édition titrée Autour d'un berceau et signée Silvio (BDFI dit par erreur pour Sylvio) serait parue dans la collection P.J. (la) / la technique du livre Pour valider, il faudrait vérifier... mais je n'ai aucun de ces 3 volumes ! un résumé donné par les éditions Oxymoron qu'on voit parfois ici - Citation :
- Dans un hameau retiré, chez la Guillaumette, une scène d’effroi attend les policiers : une femme gît à terre, étranglée, et le bébé qu’elle gardait en nourrice est mort étouffé avec son oreiller, dans son berceau.
Le vrombissement d’un moteur de voiture, des aboiements rageurs, un grand cri... les voisins n’ont rien entendu de plus, ce soir-là. Serge VORGAN, chargé de l’enquête, est convaincu que le vol n’est pas le mobile du crime et que l’amant de la défunte, un homme alcoolique et violent, n’est pas le meurtrier. Mais, même quand on pense que les raisons se trouvent ailleurs, encore faut-il réussir à les dénicher... ça paraît se confirmer puisque sur un autre site, on trouve le résumé de l'édition de la PJ - Citation :
- Le bébé qui repose dans le petit berceau, n’embêtera plus son père. Il est mort, étouffé. Et la nourrice qui s’en occupait gît sur le carreau, étranglée. Pauvre Guillaumette à qui l’enfançon avait été confié quelques jours auparavant.
Le commissaire Vorgan, assisté du brigadier Pointillon, viennent exprès dans ce village reculé de Seine-et-Marne pour enquêter. Les interrogatoires menés auprès des plus proches voisins ne mènent à rien. Guillaumette possédait un amant, une sorte de gorille, mais celui-ci a été découvert cuvant son vin dans une botte de paille. Les soupçons pesant sur lui sont rapidement écartés. Le chien de l’un des voisins a aboyé, puis hurlé à la mort. Ce qu’il n’aurait pas fait si le visiteur nocturne était un familier.
Après avoir examiné les traces d’étranglement et d’autres petits détails, Vorgan et Poitillon regagnent Paris. Mais Vorgan est frustré car il n’a pas trouvé le carnet remis à la nourrice en même temps que l’enfant. L’argent n’a pas été volé et il semblerait qu’il y a eu lutte entre la morte et son agresseur. Donc c’est bien l’enfant qui était visé.
Mais une autre affaire attend la police judiciaire, et plus principalement Vorgan. Un riche industriel vient d’être assassiné chez lui, et le couteau qui a servi à l’occire a disparu. Le maître d’hôtel est soupçonné mais il a n’est plus là. La femme de ce riche industriel l’a renvoyé, arguant qu’il lui tournait autour.
Ce n’est pas une raison pour l’accuser. Il n’y avait personne dans l’hôtel particulier, les employés ayant eu permission de sortie et la femme s’étant rendue chez une amie.
Bientôt Vorgan est persuadé qu’il existe une corrélation entre ce meurtre et celui de la nourrice. Sans oublier l’enfant. Le secrétaire particulier de l’industriel explique qu’il s’est rendu à Sens la veille puis à Avallon, et qu’il a envoyé un mandat. Un talon de chèque à la somme conséquente n’indique pas le destinataire. Une rapide enquête effectuée au bureau de Poste le renseigne.
Grâce à ces quelques éléments, Vorgan établit une filiation entre l’enfant et la maîtresse de Vorgan. Encore faut-il la retrouver, de même que le meurtrier et le commanditaire.
Le commissaire Vorgan semble un clone de Maigret, par son côté paterne, réfléchi, déductif, à l’écoute des différents protagonistes. Il ne s’emballe pas, et écoute volontiers les avis et conseils de son adjoint.
Sinon, l’intrigue est assez subtile, d’autant que, sans vraiment le sortir de sa poche le véritable meurtrier n’est réellement découvert qu’à la fin. Mais ce qui amène le commissaire à le confondre est progressivement amené via les protagonistes, dont une tireuse de cartes qui s’appuie sur les tarots.
Silvio est le pseudonyme d’un auteur dont on a pu lire récemment Devant le coffre-fort, c’est-à-dire Gustave Gailhard | |
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chachakk Yanez
Nombre de messages : 2217 Date d'inscription : 29/09/2014
| Sujet: Re: Sylvio Sam 26 Nov - 12:35 | |
| J'avais déjà confirmé la relation entre les deux pseudonymes : - chachakk a écrit:
- Pour information supplémentaire, le pseudonyme Sylvio s'écrit parfois aussi Silvio, comme le démontre le titre "Autour d'un berceau" éditions de la Technique du Livre :
On peut être sûr que l'auteur de ce titre est bien Gustave Gailhard puisque les personnages principaux de cette histoire sont Serge Vorgan et son collègue Pointillon qui apparaissent dans plusieurs titres de Gailhard Effectivement, "qui a tué l'enfant ?" et "Autour du berceau" sont deux éditions d'un même texte (peut-être retravaillé, je ne me souviens plus). D'ailleurs, il me semble avoir utilisé le fascicule "Autour du berceau" pour la réédition numérique sous le titre "Qui a tué l'enfant ?". | |
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