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 Prince Jacoub

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AuteurMessage
pfinge
Zigomar
pfinge


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Date d'inscription : 13/08/2007

Prince Jacoub Empty
MessageSujet: Prince Jacoub   Prince Jacoub EmptyMar 19 Mai - 14:11

de son vrai nom Jacob Adol Mar auteur de
Makéda, reine vierge Pour oublier la vie 18 Tallandier

ce qui n'est pas passionnant comme bibliographie , au contraire de sa biographie

Citation :
Clément Antoine Smet (29 avril 1864 à Beez - 7 juin 1908 à Schaerbeek) est maréchal-ferrant puis machiniste et chauffeur aux chemins de fer belges. Il épouse en 1888 Marie Barbe Hubin (née le 10 avril 1865 à Sorée, province de Namur). De cette union, naissent quatre enfants :
Hélène Félicie Ghislaine Smet (29 août 1888 à Saint-Nicolas, Namur - 7 décembre 1972 à Paris)5, infirmière puis actrice de cinéma muet puis à nouveau infirmière. C'est elle qui, après avoir élevé son frère Léon, son cadet de 20 ans, élève son neveu Jean-Philippe. Elle épouse en 1923 à Bruxelles Jacob Adol Mar (18 décembre 1881 à Balli en Éthiopie - 19 septembre 1952 à Paris), Prince d'Abyssinie, conseiller d'État de l'empire d'Éthiopie, puis consul honoraire d'Éthiopie à Bruxelles, puis à la tête d'une société d'import-export à Bruxelles, puis à Paris après 1937 ; fils de Johannes Mayer, nom plus tard francisé en Mar pour ses descendants, missionnaire protestant en Éthiopie, de nationalité allemande, et de Sarah Negusje, de nationalité éthiopienne, issue de la noblesse locale de Maqdala, également appelé Magdala, aujourd'hui Amba Mariam, apparentée à l'empereur Haïlé Sélassié, et donc présumée descendante de la Reine de Saba. De ce mariage sont issues deux filles :
Menen Mar (25 mai 1925 vraisemblablement à Bruxelles - 1980), danseuse. Elle épouse vers 1951 Harry Alexis von Koenigstaeter dit Harry Fleming, chanteur et/ou chorégraphe afro-américainb. Marraine de baptême de Johnny, elle n'a pas de descendance connue.
Desta Mar dite Desta Halliday (1924 vraisemblablement à Bruxelles - 21 juillet 2011), danseuse. Elle épouse après 1949 Lemoine Ketcham (25 décembre 1927 à Sapulpa, comté de Tulsa, état d'Oklahoma, États-Unis), chanteur et danseur de country puis manager, de Johnny à ses débuts puis d'autres artistes, directeur artistique et producteur. Il prend d'abord comme nom de scène Lee Ketcham en arrivant à New York de son Oklahoma natal. Au début des années cinquante, après le départ de celle-ci du trio qu'ils formaient avec Menen Mar, qui vient de rencontrer Harry Fleming, ils forment un duo de danse qu'ils appellent The Halliday's et ils deviennent lui Lee Halliday6 et elle Desta Halliday. Ils divorcent dans les années soixante-dix. Lee Ketcham épousera ensuite Béatrice Pluchard (1941-1991). De l'union Lee Ketcham-Desta Mar sont nés :
Carol Ketcham, dite Carol-Makeda Ketcham ou Makeda Ketcham, ethnologue, anthropologue, journaliste et documentariste. Mariée, dont descendance.
Michael Ketcham dit Michael Ketcham Halliday ou Michael Halliday, né vers 1962. Marié, dont descendance.
Joseph Smet (15 mars 1891 à Namur - 1917), sans alliance ni descendance connue, mort au combat.
Arthur Smet (12 mai 1893 à Arlon - 1917) musicien (flûtiste), sans alliance ni descendance connue, mort au combat.
Léon Marcel Jules Smet (voir section suivante).
Jean-Philippe Léo Smet, dit Johnny Hallyday (15 juin 1943 à Paris - 5 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette).
Léon Smet (1908-1989)
Léon Marcel Jules Smet, né le 3 mai 1908 à Schaerbeek et mort le 8 novembre 1989 à Forest, est comédien, danseur, chanteur et réalisateur de télévision belge7.

Orphelin de père alors qu'il a quelques semaines, élevé par sa mère, puis par sa sœur Hélène Félicie Ghislaine, de vingt ans son ainée, après la fin de la Première Guerre mondiale et le retour de la famille d'Angleterre où elle s'était réfugiée.

Il épouse :

en premières noces, le 24 août 1929, à Bruxelles, Nelly Debeaumont, danseuse, qui a alors 22 ans, dont il se sépare en 1932 et divorce en septembre 1938 ;
en secondes noces, le 15 octobre 1938, à Bruxelles, Jacqueline Harpet, née vers 1919, qui le quitte en 1941 pour Alain Trutat, — futur parrain de baptême de Johnny — et dont il divorce en 1944 ;
en troisièmes noces, le 7 septembre 1944, à Paris, Huguette Eugénie Pierrette Clerc, coiffeuse puis employée de crèmerie, née le 19 mars 1920 à Paris et morte le 29 août 2007 à Melunc. Fille de Jeanne Marie Clerc (20 septembre 1886 à Fretigney-et-Velloreille (Haute-Saône) - 28 novembre 1946 à Paris), son père est inconnu — un soldat américain selon certains[Qui ?] —. Ils divorcent le 7 mars 1955.
Au moment de ce troisième mariage, il était déjà le père du fils de sa troisième épouse Huguette Clerc : Jean-Philippe Léo Smet, né le 15 juin 1943. Ce dernier porte à sa naissance le nom de sa mère : son père, toujours marié à Jacqueline Harpet, ne l'ayant alors pas reconnu. Léon Smet les quitte huit mois après la naissance, Huguette Clerc reprend une activité professionnelle de mannequinat12, grâce à Jacob et Hélène Félicie Ghislaine Smet épouse Mar, alors âgée de 56 ans. Elle confie son fils à cette dernière, tante paternelle de Johnny, qui par ailleurs avait donc déjà élevé Léon, son frère de vingt ans son cadet.

Le couple se reforme, à la demande de la mère le temps d'un contrat de mariage, signé le 7 septembre 1944 — Leon Smet a entre temps divorcé de Jacqueline Harpet — d'une reconnaissance en paternité ce après quoi l'enfant se nomme officiellement Jean-Philippe Léo Smet. Léon Smet quitte à nouveau rapidement, et définitivement, la mère et l'enfant13.

C'est à l'instigation d'Hélène Mar que Léon Smet avait appris le chant, la danse, l'acrobatie et l'art dramatique au Conservatoire royal de Bruxelles et était devenu comédien, chanteur, danseur et acrobate. Danseur dans la troupe de ballet du théâtre de la Monnaie à Bruxelles, il mène une carrière d'artiste de cabaret en Belgique puis en France, sous le pseudonyme de Jean-Michel14. Pendant l'entre-deux-guerres, il acquiert ainsi une certaine réputation dans le milieu artistique belge. En 1935, il ouvre à Bruxelles le cabaret Le Trou vert. Il est également proche des surréalistes belges. En 1937, il est l'acteur principal de Monsieur Fantômas, un court-métrage surréaliste réalisé par Ernst Moerman15,16

Au début de l'occupation allemande, Léon Smet, qui vit alors en France, connait des moments difficiles du fait de la fermeture des cabarets où il se produisait. Son beau-frère Jacob Mar travaille alors à Radio-Paris - une station contrôlée par les Allemands - une collaboration pour laquelle il sera condamné après la guerre17. Il aide en 1943 Léon Smet à obtenir le poste de responsable des programmes de Fernsehsender Paris, la chaîne de télévision allemande destinée aux troupes dans les hôpitaux, dont les studios sont situés dans la capitale, rue Cognacq-Jay18.

Selon Eddy Przybylski, l'un des biographes de Johnny Hallyday, il est possible que le père du chanteur ait souhaité s'éloigner de Paris après la Libération, de peur d'être inquiété en raison de son travail à Fernsehsender Paris. Comme l'ensemble du personnel de cette station, il ne fait cependant l'objet d'aucune poursuite pour collaboration après-guerre19. Il déclarera en 1980 n'avoir jamais été un « collabo » et avoir même hébergé des résistants chez lui20.

De retour à Bruxelles, il ouvre une école d'art dramatique qui devient vite réputée. Serge Reggiani, ancien élève de son père, confie plus tard à Johnny que plusieurs de ses camarades, comme lui-même, n'hésitaient pas à faire le voyage depuis Paris pour suivre son cours. En 1952, il monte un spectacle de masques et de marionnettes pour enfants avec José Géal, le futur Toone VII du Théâtre royal de Toone, et entame une tournée dans les home d’enfants21 de la côte belge. Plus tard, Léon Smet devient réalisateur à la télévision belge22. Mais, alcoolique et instable, il finit par perdre son emploi et sombre ensuite dans la pauvreté, jusqu'à devenir semi-clochard23



On remarquera le nombre impressionnant de familles recomposées...
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