Montépin, Xavier de

Montépin, Xavier de (1823-1902)
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Sexe : Masculin
Naissance : 18 mars 1823, Apremont, Haute-Saône
Mort : 30 avril 1902, Paris

Le Médecin des pauvres, ed. Rouff, 1953

La Petite Marthe, Le Livre National , Tallandier, 1954

Un Jurassien se souvient du Médecin des pauvres:
http://www.mes-annees-50.com/xavier_de_montepin.htm

La première page de La Porteuse de pain en livraisons (sans date)

(Si vous voulez d'autres scans de illustrations de cette édition je peux les poster)

Léon Rude a écrit:

La première page de La Porteuse de pain en livraisons (sans date)

(Si vous voulez d'autres scans de illustrations de cette édition je peux les poster)

Les couvertures excellentes et très rare! Merci!

Il y d'autres illustrations dans ce volume relié des livraisons trouvé il y a peu sur une brocante. Je vais les scanner et en poster quelques autres.

Léon Rude a écrit:

Il y d'autres illustrations dans ce volume relié des livraisons trouvé il y a peu sur une brocante. Je vais les scanner et en poster quelques autres.

"Le médecin des pauvres", dans le journal "Les Grands Romanciers" ( Rouff, de 1905 [je n'ai pas le début] au 27 avril 1906 ) :

"La marchande de fleurs", dans le journal "Les Grands Romanciers" ( Rouff, du début 1907 [je n'ai pas le volume corespondant] au 19 juin 1908 ) :

Les gravures dans les meilleures traditions des anciens romans (comme Doré et Maurice Leloir). Peut etre certains textes sont déjà vieillis et naïfs, mais les images impressionnent!

"La mendiante de Saint-Sulpice", éd. Tallandier, Collection du Livre National (série rouge) n°433, sans date.

Dans la Mendiante de Saint-Sulpice, Xavier de Montépin fait une description terrible de la Commune à laquelle il consacre des pages violemment engagées. Il y prend le parti du gouvernement réfugié à Versailles et, surtout, des prêtres : Raoul d'Areynes, premier vicaire de l'église Saint-Ambroise, est le héros de l’ouvrage. Il s'émeut du sort de "l'archevêque de Paris, cet homme admirable, ce prêtre sublime (que fusillèrent) une bande de misérables assassins, d'abjects scélérats, les dignes soldats de la Commune", mais oublie résolument toute pitié pour évoquer la répression de la Semaine sanglante. Ce qu'il nomme "l'insurrection folle et infâme du 18 mars" le révulse profondément. Il s'indigne contre ce qui lui paraît un recommencement des pages les plus sombres de la Révolution française :

"Alors commença une période de sauvagerie à la fois grotesque et terrifiante, une sorte de carnaval sanglant avec ses grands hommes et ses généraux improvisés ressemblant à des chienlits de mardi gras.
On pille, on assassine, on massacre. On prend des otages. Les prêtres sont traqués comme des bêtes fauves. Les églises sont transformées en dépôts de vivres et de munitions, ou servent aux réunions des clubs communards. Dans toutes, on blasphème, on souille les autels et les bénitiers. C'est le règne effronté de la licence, - c'est le delirium tremens d'un parti politique enivré d'utopies idiotes et malsaines, auquel se joint une tourbe ignoble de voleurs, de repris de justice, de vauriens, de rôdeurs de barrière, enfin l'écume d'une grande ville. Tous ces bandits guettaient l'occasion de se jeter à la gorge de la France, de l'étrangler et d'être les maîtres à leur tour. L'occasion s'était offerte, ils en profitaient (...). C'était le régime de la Terreur, aussi effrayant qu'en 1793."

L'auteur donne un portrait de Thiers fort avantageux. Ce dernier a pour principal mérite de mettre fin aux "horreurs" de la Commune grâce à l'aide des "troupes régulières" alors que les Communards ont déclenché et mené leur insurrection devant l'ennemi. La semaine sanglante, Paris en feu, tout cela se fait devant des Prussiens rigolards... Il n'a pas un mot de pitié pour ce "monstrueux gouvernement de boue et de sang" lorsqu'il est massacré. Rarement un auteur s'est montré aussi engagé pour dénoncer une épisode de l'histoire française.

Citation :

La première page de La Porteuse de pain en livraisons (sans date)

(Si vous voulez d'autres scans de illustrations de cette édition je peux les poster)

Cher Léon, pourrais-tu reposter le scan? L'image a disparu avec la mort de l'hébergeur d'images.