inconvenant ?

j'esperes que non , je suis bien sur respectueux des personnes , mais je me pose une question concernant notre regreté Herbulot , vu que je tombe forcement sur ces anciens messages regulierement , et qu'il etait une mine d'informations ...je me rappelle une conversation aussi sur ce forum : quid apres notre " départ" des collections que nous avons , des informations sur la litpop que l'on possede ? ( je ne parle pas de moi vu mon niveau a ce sujet .....) : y pensez-vous " sérieusement " , avez vous deja vraiment reflechi a ça ? ou est-ce plutot " apres moi le déluge " ? la situation aujourd'hui est-elle differente d'il y a disons 10 ou 20 ans ( ou plus ) , avec l'existance de rocambole , de la maison du roman popu ou autres ( en sachant les limites parfois , comme a Laxou , ou le fond Guise n'est plus exploité quasiment ...)

Oh non, rien d'inconvenant !

Claude se savait malade et avait pris ses dispositions pour que toutes ses documentations et résultats de recherches aillent à l'association des amis du roman populaire ( AARP ).

Ses collections ? il mettait un point d'honneur à ne pas en avoir ! Tout ce qu'il achetait sur les brocantes ou dans les catalogues, il les donnait à ses amis durant les premières années, puis à la bibliothèque de l'AARP quand celle-ci fut créee. C'est exactement ce que je fais actuellement.

Les collections de livres sont rarement perdues : le plus souvent elles sont rachetées par des libraires ou d'autres collectionneurs qui les entretiennent et les développent. De plus, les éditions populaires sont par essence des publications en de nombreux exemplaires.

Le problème reste celui des résultats de recherches, les correspondances, etc...

Beaucoup d'entre nous avons nos bibliographies et dossiers sur informatique. Sur ce plan, les pertes peuvent être plus rapides : crash de disque dur par exemple. Ainsi que le choix des formats : des fichiers Access ou Oracle/ sql sont "lourds" et chers mais plus garantis dans la durée que des formats "propriétaires" qui disparaîtront avec leur créateur.

V'là-ti pas que jeandive s'inquiète de notre postérité! Nous sommes touchés!
Comme le dit Ignatz, les collections se perdent rarement et retrouvent place chez d'autres amateurs; de plus en plus de libraires et de particuliers ont compris que ce type de publications pouvaient avoir une valeur financière, ce qui garantit leur préservation.
En revanche, c'est toujours la question des inventaires et de la documentation qui se pose. Malheureusement, aucune institution ne s'intéresse encore au domaine, et l'on ne dispose donc pas de l'équivalent fourni par la BiLiPo pour le domaine policier (conservation des ouvrages + fonds de documentation + manifestations autour du domaine + pérennité de ces services). Nos voisins belges et suisses ont une longueur d'avance (Centre de Chaudfontaine et Maison d'ailleurs). Chez nous, l'AARP fait des efforts pour mettre en place un centre de documentation, mais l'édifice est bien fragile : l'association est tenue à bout de bras par les membres du bureau, mais que se passera-t-il quand ceux-ci cesseront leurs fonctions? Il n'est pas sûr que l'association perdure ou poursuive ses objectifs.
Il existe de bonnes bases de données, établies de manière individuelle (voyez celles d'Ignatz, de pfinge, d'arzam sur le forum), mais rappelez-vous des efforts inaboutis pour les rendre compatibles et utiles à tous. Sans compter que certains préfèrent toujours recommencer de leur côté ce qui a déjà été fait, parce que la manière dont cela l'a été ne les satisfait pas (untel a oublié de noter le prénom de la femme de l'imprimeur, ou la gamme des couleurs employées pour l'illustration de la page 421, donc sa base de données est sans valeur et je recommence la mienne qui sera bien meilleure).
Il ne peut y avoir pérennisation des informations que s'il y a un organisme ou une association dont la stabilité est garantie. Tout le reste est éphémère, comme la vie elle-même.