trouvé sur le net dans
« L’Amérique envahit la France ». Les épigones de Nick Carter et la redéfinition de l’imaginaire criminel urbain à la Belle Époque Matthieu Letourneux
(http://www.medias19.org/index.php?id=23828#ftn19)
Un tel glissement peut se lire dans l’évolution du « Roman policier », la collection de Ferenczi. Lancé en 1916, « Le Roman policier » est encore très marqué par le modèle du récit d’action à la Nick Carter. Les premiers volumes sont Les Vampires de New York [Figure 11] et Les Mystères de Chicago, par un William Witkings, simple pseudonyme américain (19).
(19) L’auteur glisse malicieusement un indice sur son identité, puisqu’il évoque le nom du rival français de son détective, Florac. Florac est, chez Ferenczi, un détective récurrent créé par Marcel Vigier.