Si quelqu'un s'intéresse à ce méconnu, voici quelques infos que j'ai rassemblées.
Monti (Jérôme, Prosperi, Vincent). Écrivain corse (09/02/1854, Bonifacio-ap. 1913). Ce fils de bonne famille dut se cacher dans le maquis corse dans sa prime jeunesse après avoir tué un homme suite à une rixe. Il est dispensé de service actif comme fils aîné de veuve. Arrivé à Paris, il habite à Paris, en 1880, 42 rue de l'université, puis 52 rue de Verneuil.
En 1883, il est commis-rédacteur de 3° classe à la mairie du 2e arrondissement. Il écrivit La Gennara, la Corse et l'Empire (1884), Madame Mathurin (1885) qui lui valut un procès qu'il gagna, une Histoire de la Corse, à l'usage des écoles de la Corse (1887), Miserere (1890). Il correspond avec Louise Michel et était proche de l'éditeur Edinger. Fut-il boulangiste ? Il était membre de la Société populaire des Beaux-arts (1897). Il collabore alors au Dictionnaire-journal (1894-1900) de Maurice Lachâtre. Après avoir donné L'Empaumeuse (1900), il raconta, dans Quand j’étais bandit. Autobiographie (1901), sa vie clandestine dans l'Ile de beauté. Il collabora, de 1900 à 1904, au Journal de l'acétylène et des industries qui s'y rattachent. Il donna encore, en 1903, Toute la chair, La Maîtresse d'école, Vierge impure et L'Amant des femmes (1904), Le Péché d'une veuve (1907), Le Crime d'une veuve (1908), La Fin des courses (1909). Il habitait en 1905 à Bois-Colombes, 17 rue Marie-Laure et appartenait à la Société des gens de lettres . En 1912, il revint aux Mystères du maquis corse.