Lydie Servan

N'est pas à la SGDL (zutalors!) et la BNF ne donne que 15 notices et son pseudo Lyna Claude.

Pourtant elle collabore à "Fillette" (SPE) . C'est certailement elle qui signe "Ellèce".

Elle oeuvre dès 1945 chez Le Pelletier, Nord éditions, Fournier, La Gazelle, Melot et aussi chez Ferenczi (voir "Le Verrou").

Grâce à son récurrent (commissaire Merviile) nous savons que dans "Double Six" elle est aussi Luc Vattier et Louis Hellais (aussi au "Verrou").

Mais ses pseudos doivent être plus nombreux: Henri Mervan, Francine Delamare et autres .... surement.

herbulot a écrit:

Grâce à son récurrent (commissaire Merviile) nous savons que dans "Double Six" elle est aussi Luc Vattier et Louis Hellais (aussi au "Verrou").

Dans sa notice du DiLiPo, H.Y. Mermet donne Louis Hellais comme un pseudonyme de Louis Fournel

Faux mon brave!

Feu l'ami Mermet s'était fourvoyé

herbulot a écrit:

Faux mon brave!

Feu l'ami Mermet s'était fourvoyé

Gloups !..
Si quelqu'un possède la 2e édition de l'ouvrage, peut-on vérifier si l'erreur a été rectifiée?

Maciste a écrit:

herbulot a écrit:

Faux mon brave!

Feu l'ami Mermet s'était fourvoyé

Gloups !..
Si quelqu'un possède la 2e édition de l'ouvrage, peut-on vérifier si l'erreur a été rectifiée?

Hé, hé, comme tu le sais cher Maciste je possède une bibliothèque d'usuels assez fournie Dans la deuxième édition du Dilipo l'erreur est corrigée

Par honnêteté, les éditions Joseph K. auraient dû éditer, lors de la 2e édition de ce dictionnaire, un correctif à la première édition, pour ceux qui n'avaient pas envie ou les moyens d'investir de nouveau 100 euros!
Du coup, la 1re édition n'est bonne qu'à mettre au pilon

petit caillou à l'édifice
Lydie Servan a joué une pièce de théâtre en 1941 à Paris.

Je ne sais pas où placer l'information (si tant est que cela en soit une), mais le titre « Rendez-vous à dix-neuf heures » de la collection "Le Verrou" est une réécriture du titre « Et Merville déclara... » de la collection « Double-Six ».
Bon, on savait que L. Hellais était un pseudo de l'auteur, mais cela ne fait qu'appuyer la chose en plus de démontrer que, comme beaucoup, l'auteur recyclait certains de ses textes.

On pourrait penser que les autres enquêtes de Merville de "Le Verrou" soient également des réécritures, mais, pour l'instant, je n'ai pas trouvé de correspondances.

Un autre cas:
Le juge est-il coupable ? (« Double-Six », 1949) = Signé l'Affreux par Lydie Servan (« Le Verrou » n°59, 1953).

Maciste a écrit:

Un autre cas:
Le juge est-il coupable ? (« Double-Six », 1949) = Signé l'Affreux par Lydie Servan (« Le Verrou » n°59, 1953).

Tiens, tu es sûr ? Car en survolant vite fait les deux textes, je n'avais pas remarqué de ressemblance d'autant que dans "Signé l'Affreux", il y a le commissaire Henri Merville mais pas dans "Le juge est-il coupable ?".

Une précision qui vaut ce qu'elle vaut, en survolant rapidement quelques textes de l'auteur, j'ai été surpris qu'elle aborde régulièrement le sujet de l'homosexualité masculine de façon très péjorative. (au moins dans trois textes).

chachakk a écrit:

Maciste a écrit:

Un autre cas:
Le juge est-il coupable ? (« Double-Six », 1949) = Signé l'Affreux par Lydie Servan (« Le Verrou » n°59, 1953).

Tiens, tu es sûr ? Car en survolant vite fait les deux textes, je n'avais pas remarqué de ressemblance d'autant que dans "Signé l'Affreux", il y a le commissaire Henri Merville mais pas dans "Le juge est-il coupable ?".

Non, c'est à vérifier. Mais comme il s'agit de textes remaniés et non de textes réédités à l'identique, il est possible que le commissaire ait été remplacé par un autre personnage. Il faut donc chercher des similitudes dans l'intrigue et les péripéties.

Maciste a écrit:

Un autre cas:
Le juge est-il coupable ? (« Double-Six », 1949) = Signé l'Affreux par Lydie Servan (« Le Verrou » n°59, 1953).

Après lecture de « Signé L'Affreux » et survolage de « Le juge est-il coupable ? », je dois avouer que tu avais vu juste.

Les deux titres racontent bien la même histoire, mais pas de la même façon et pas avec les mêmes personnages. Mais si les deux récits ne s'attardent pas sur les mêmes passages de l'histoire, ils racontent bien la même.