En décembre 1966, le bulletin d'informations du Fleuve Noir proposait, comme pour nombre d'auteurs de la maison d'éditions, des éléments de biographie de ses romanciers. Marc Arno y était présenté comme ceinture noire de judo..., mais qui regrettait de n'avoir pu être pianiste...
je transcris ci-dessous le texte inséré dans le bulletin d'information Fleuve Noir correspondant :Marc Arno – Eléments de biographie
(à la date de décembre 1966)
(in Fleuve Noir Informations n°24 de décembre 1966)
CEINTURE NOIRE DE JUDO, MARC ARNO REGRETTE DE NE PAS ETRE UN GRAND PIANISTE
Né à Paris, en 1937 [le 16 juillet]
1,70 m, 75 kg
Connaît presque tous les pays d’Europe (y compris de l’Est). A séjourné plusieurs années en Allemagne et en Angleterre, ainsi que toute l’Afrique du Nord et l’Afrique Noire. A visité aussi plusieurs pays de l’Extrême-Orient.
A gardé le goût des voyages et visite au moins un pays nouveau chaque année.
Manœuvre à 15 ans, bachelier à 17 ans
A 15 ans, travaille dans les carrières de Dakar pendant plusieurs mois pour s’acheter son premier engin motorisé, une 500 cm3 Triumph qu’il n’aura le droit de piloter qu’un an plus tard.
A 17 ans, bachelier mathématiques et sciences expérimentales. Parle plusieurs langues : anglais, allemand et russe.
Devient un certain temps lecteur de français dans un foyer d’étudiants en Allemagne.
Profite d’instants de loisirs pour passer ceinture noire de judo.
Prépare Polytechnique ; échoue parce que « trop littéraire ».
Brève hésitation dans la direction de la médecine, puis
Présente le concours d’H.E.C. dont il obtiendra le diplôme
« Visite » ensuite Science Po, mais préfère passer ses heures de cours dans la salle de judo. Renvoyé comme « l’absent le plus assidu ».
Regret : ne pas avoir pu faire le Conservatoire de piano
Fait la connaissance d’officiers de renseignement et est amené à fréquenter le milieu de l’espionnage. Cela lui rapporte, outre de profondes connaissances techniques, une masse impressionnante de documentation.
A partir de cela, décide d’écrire son premier roman d’espionnage.
En est actuellement à son soixante quinzième roman, aussi bien d’espionnage que policier, de guerre ou historique.
A écrit également un grand roman ; « Les Aubes sanglantes », sur la guerre d’Indochine.
Projette d’écrire deux grands ouvrages purement historiques : l’un sur les opérations de la deuxième Guerre Mondiale dans le Pacifique, l’autre sur l’Egypte des Pharaons et plus spécialement sur la vie de Nefertiti.
Vit à Versailles une partie de l’année, le reste se partageant entre les voyages et la villa qu’il possède sur la Côte d’Azur.
Amoureux de vitesse, passionné de musique
Grand amateur d’armes, anciennes et modernes. Est en train de constituer une collection de pistolets et de poignards.
Aime la vitesse. Prochain achat envisagé : une Mercedes 230 SL.
Sports favoris : judo (ceinture noire) et tous les sports de combat, parachutisme, tir au pistolet, escrime.
Fume la pipe et prépare lui-même la vodka (qu’il boit en écrivant) suivant une recette que lui ont donnée des amis polonais.
Passionné de musique classique. Compositeurs préférés : Rachmaninof, Vivaldi et Liszt. Possède une importante discothèque classique comportant des enregistrements originaux de Rachmaninof introuvables en France.
Auteur préféré : Camus. Déteste Sartre et le roman moderne.
Aimerait écrire un roman d’anticipation, mais s’en sent incapable.
TontonPierre