Dinar, André

André Dinar (1883-1962) est en principe le pseudo de Georges-André Delpeuch qui signe aussi André Nardy et Gil Taurens.
Il aurait été, avant-guerre, le collaborateur d'un grand éditeur, puis éditeur lui même. Romancier et essayiste, il oeuvre surtout dans le roman historique et leste (chez Prima, l'Arabesque ou Méricant surtout).
La question posée est la suivante: est-il l'éditeur André Delpeuch qui, après avoir été directeur de collections chez Ollendorf, publie de 1922 à 1930 environ ? Ou bien un parent de ce dernier chez qui il donne quelques titres. De toutes façons, Dinar fut éditeur après guerre ( Editions A.D ) pour une paire de titres lestes (la garce ingénue, dévergondée).

Signalons aussi qu'il avait une compagne romancière sous le nom de Nikou (Nicole) Dobry (voir surtout à l'Arabesque, mais aussi dans "le livre de poche" (Tallandier).

Merci pour les éléments nouveaux amigos!

Toute petite pierre à l'édifice;

Citation :

André DELPEUCH, libraire-éditeur, 51, rue de Babylone Paris-

en 1932

Cette interrogation est reprise dans le blog d'un libraire de Tarascon :
http://livresanciens-tarascon.blogspot.fr/2012/02/qui-est-andre-dinar.html

Cependant , dans son billet , il propose le scan des "écrits du même auteur", d'un ouvrage de 1939 Fortune des livres, qui mentionne
Le fiancé excessif (Méricant)
Histoire d'une dame un peu mûre (Méricant)
qui semblent, d'après les titres, des romans lestes
Curiosité chez Prima qui faisait dans l'érotique
Le héros fatigué chez Delpeuch, qui semble un roman érotique d'après un site de vente

au milieu d'ouvrages plus "sévères"

Cette liste met à mal l'idée que ce ne soit pas le même auteur pour des sujets sérieux et d'autres pas sérieux (si je puis dire , car c'est quand même le plus important dans la vie !)

Une autre petite pierre :

Citation :

LIQUIDATION - JUDICIAIRE Georges-André Delpeuch, libraire, éditeur, 51, rue de Babylone

Juin 1929

une deuxième fois en 1932


et une troisième fois en avril 1935

Citation :

Georges-André Delpeuch, libraire-éditeur, 51, rue -de Babylone. (M. Frémont, syndic

Enfin une réponse ferme en 1928

L'écrivain et l'éditeur sont bien le même.