Un jugement (négatif) sur la littérature populaire

Dans son ouvrage sur Les écrivains du peuple (Paris : Jean Vigneau, collection Germinal, 1947), Michel Ragon condamne la littérature populaire:

"Si ce renouveau combattait d'une façon efficace les romans-aux-robes-roses de Delly, Magali et autres noms d'oiseaux, le théâtre où l'on pleure sur la porteuse de pain ou les deux orphelines, [...] nous serions sauvés...
Mais il n'en est rien. Tant qu'une révolution énergique ne sera pas faite dans l'édition, tant que les gens du peuple non cultivés seront considérés comme des imbéciles, tant que nous n'aurons pas fait flamber toutes les collections de romans dits populaires [], tant que nous n'aurons pas interdit que de nouvelles vulgarisations en soient faites, nous ne pourrons voir réaliser la prophétie de Michelet:
"...La littérature, sortie des ombres de la fantaisie, prendra corps et réalité, sera une forme de l'action; elle ne sera plus un amusement d'individus et d'oisifs, mais la voix du peuple au peuple." " (p. 287-88 )

Maciste a écrit:

[...] la prophétie de Michelet:
"...La littérature, sortie des ombres de la fantaisie, prendra corps et réalité, sera une forme de l'action; elle ne sera plus un amusement d'individus et d'oisifs, mais la voix du peuple au peuple." " (p. 287-88 )

Hem, hem ...